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Démocratie participative, de la  liberté de presse et celle des citoyens
Démocratie participative, de la  liberté de presse et celle des citoyens, le règlement des conflits armés, l'exploitation de l'or noir etc. voila tout ce que peuvent nous répéter nos gouvernants quand on leur demande sur le bilan de leur exercice. Autrement dit, s'il y a du nouveau, ils ne peuvent le prouver vraisemblablement qu'en ces termes Mais les attentes tchadiennes ne sont pas seulement ceux-là ; les tchadiens attendent d'eux une paix intérieure, la sécurité de biens et de leur personne, un changement des conditions de leur vie par la construction des hôpitaux, écoles, routes, puits  et de manière équitable pour tous les tchadiens, la  participation de tous les hommes et les femmes compétents à la gestion des affaires publiques.
Or, il  suffit de faire un constat rétrospectif sur la situation actuel du pays pour se rendre compte que les tchadiens sont très loin de voir leur situation changer sinon sa gravité. Bref, on est sorti d'une dictature habreiste qui a ruiné le pays pendant huit (8) ans pour entrer  dans une démocratie et liberté mais dans lesquelles la misère des peuples marginalisés, le banditisme, l'insécurité et la corruption font leurs lois qu'ils font appliquer sur les paisibles citoyens
Tchadiens laissant derrière eux un grand désespoir.

Comment faire pour trouver des solutions aux problèmes tchadiens dans un pays qui vient de décrocher, tout récemment, le titre du champion mondial de la corruption au même moment où certains de ses pairs africains qualifient à la participation au football mondial 2006 ?

Comment faire si, après deux ans d'exploitation de l'or noir dont le revenu fait l'objet de plus grand espoir tant attendu des tchadiens, n'a généré jusqu\'à là, qu'un grand mutisme de la part des autorités et plongeant ainsi les citoyens dans
L'inquiétude ?

Comment faire s'il se trouve que, un ministre ou un petit directeur d'un poste battit des villas de l'opulence, se déplace par des voitures de luxe et garde des multi millions dans son compte bancaire alors que, des fois, la caisse de l'Etat n'a pas des millions pour financer un petit projet au bénéfice de la population ?

Comment comprendre devant le fait que, à défaut d'un groupe électrogène de moins de 25 mégawat/h, qui pourrait alimenter tout n'djamena, le problème de coupure intermittente et prolongé de l'électricité persiste depuis toujours dans les quartiers de la capitale tchadienne ?

Certes, si la vérité est à ne pas cacher, une chose est claire : le Tchad souffre des inégalités sociales, de la corruption et du gaspillage de sa richesse par une minorité au dépens de la grande masse qui, plus près de 80%  paysanne, plongeant celle-ci dans la misère ;  Et, je dirai sans risque de me tromper que, que la plus grande cause de tous ces problèmes est le manque quasi-total de ce qu'on appelle nationalisme. Ce dernier  n'existe qu'en langage et si c'est le cas,  que les tchadiens sachent que le temps des discours nationalistes est révolu ; il faut que les volontés se traduisent par des actions concrètes ; que les autorités et la  population s'engagent dans la lutte pour un retour du nationalisme sinon il serait très difficile d'espérer à un avenir socio-économique du pays notamment dans la mesure où tout tchadien garde dans son esprit le concept de l'ethnisme, de la famille au détriment de la nation.
Oui, il est difficile de croire à un meilleur avenir du pays tant que les mesures de lutte contre la corruption ne seront pas prises ;
Tant que les inégalités sociales et le gaspillage de la richesse publique ne seront pas erratiques ; brefs, il est difficile de croire à un avenir socio-économique idéal de notre pays tant que les phrases nationalistes de nos hommes politiques ne se traduisent pas par des faits concrets.
Bonne chance quand même pour ma chère patrie.

BABIKIR DJIMI
Etudiant à l'université Gaston Berger de Saint-Louis au SENEGAL
Tel : (+221) 634 78 07
Email : ibeoutougu@yahoo.fr
Djimibabikir025@hotmail.com

25-09-05 Une petite lettres aux partisans de Yorongar et Soubiane!

Chers frères partisans de Yorongar et Soubiane,

Veuillez arrêter de se tirer dans les jambes et de s'attaquer bassement. Depuis l'interview du député Yorongar sur Tchadforum, nous assistons en sorte a' une guerre fratricide ou' on ne cherche qu'a' nuire a' l'autre. A' la place, on a droit a' l'arrogance, aux coups de poignards dans le dos, aux histoires de poudres, aux leçons de morales et j'en passe. D'autant plus que certaines des blessures que s'infligent les partisans de ces 2 hommes importants resteront peut-être toujours ouvertes et ne se refermeront pas de si tôt. Le plus grave dans tous ça c'est que ce genre d'attaques fratricides (interminables chez nous) risque a' l'autodestruction de notre pays. Et les ennemis du Tchad vont en profiter pour rire dans leur barbe. "Please" pour le bonheur et l'avenir de notre pays, arrêtez de faire des critiques ou des querelles inutiles. Merci pour votre lecture.

 

Par ailleurs, la lettre objective du frère Djondang adressée au colonel Hassan Mardegué mérite une réponse. Moi même j'ai écrit une lettre bien rédigée au Ministre d'Etat de l'Education mais je suis laissé a' ma faim. Souvent les cadres du Tchad ne prennent pas le temps de répondre aux citoyens ordinaires. Je ne sais pas pourquoi ils se permettent de répondre par le silence. "Anyway", je ne suis pas le porte parole du colonel Mardegué mais j'essaie de répondre a' une question pertinente du frère combattant de droit de l'homme.

 

Avant de répondre a' sa question pertinente, je félicite ce jeune homme pour son patriotisme. Bcp des jeunes sont soulagés de lire cette partie de sa lettre: " Pour ceux qui comme moi, s'efforcent de mettre en exergue l'existence de population civile du BET qui souffre de la guéguerre permanente, qui ont besoin d'être véritablement prise en charge en matiere d'éducation, de Santé, d'alimentation et de production économique, le voeu est que la page sinistre de la destruction de cette belle région du Tchad soit définitivement tournée." Félicitation cher camarade pour votre position neutre et patriotique. Si tous les jeunes de notre génération étaient comme Djondang, on aurait aujourd'hui du Tchad autre chose que champs de bataille.

 

Bref j'ai trouvé sa lettre très satisfaisante, objective, patriotique et bien rédigée. Par contre, il a besoin de quelques éclaircissements sur une de ses questions. Voila' la question que j'ai choisie pour lui trouver quelques réponses. Mr. Djondang pose entre autre la question suivante: " Pourra-t-on aller vivre et travailler au BET en toute quiétude, sans crainte, en étant fier de se considérer comme étant dans son pays malgré ses origines allogènes ?" La réponse est effectivement " OUI ". La région du BET est cosmopolite depuis belle lurette. En effet la plupart des boutiques du marché de Kalaiit, de Fada et de Faya appartiennent a' des compatriotes qui ne sont pas originaires du BET. Un peu plus de la moitié de ceux qui habitent le centre ville de Faya ne sont pas des ressortissants du BET. Et ca c'est depuis très longtemps. Cette question dont la réponse est très flagrante ne devrait pas être posée par un frère intellectuel comme Djondang. Pour la fierté et quiétude dont Djondang parle, j'ai été a' Faya en 1995, 1996 et 1997 pendant mes vacances. Comme j'avais grandi a' Abeché dans un environnement cosmopolite ; je bavardais avec tous les frères tchadiens sans distinction. Et je me suis aperçu que ces gens sont fiers de vivre la' bas. Et personne ne s'est permise de confisquer leurs biens parce qu'ils sont simplement originaires d'autres régions du Tchad.

 

Pour donner un peu de crédibilité a' mes réponses, j'invite le frère combattant de droit de l'homme de prendre quelques semaines de congé et visiter cette belle région (plus grande que la France en Superficie). En pouvant faire cela', il va s'apercevoir que le BET n'est pas uniquement un terrain de guerre. Sur ce, je vous quitte tout en renouvelant mes félicitations concernant cette lettre bien rédigée.

Votre ami et frère Mahadjir.fils depuis l'Amérique du Nord.

22-08-05 Id dans une destinee macabre
Selon notre vecu quotidien ; le Tchad nous est moralement imprecisable.de plus en plus insouciant de ce pays ;certains de nos comperes disent que le Tchad s'engouffre dans une fosse oeuvres de ses propres progenitures.Mais a notre surprise nous voyons qu'il y'a des poussee exterieur .De quoi s'en mellent-ils?sachant que notre pays est democratique ( mais flou );pourquoi la presse ne jouit-elle pas de tout ses droit ?et pourqoi est-elle malmenée ainsi par ces redoutable detracteurs ?    voyons ce phenomene de plus pres puisqu'il nous conserne tous et notre liberte en est mise en jeu.  

 En effet, depuis un certain temps le climat politique,economique et sociale de notre pays regresse.ceci est due, justement comme nous le savons tous , par l'arrivee d'un certain nombre de personne d'une engeance grotesque ,tiré du pire etat de nature,à des postes ou leur entourages bien que nanti des veritables diplomes sont leur subordonnées et dans des marmonnement ne leur font que fi! .Il y'a de cela peu,par pure hypocrisie,ils ont caserner nos martyrs des plumes à savoir  ALHADJ GARONDE DJARMA et SAMORY NGARADOUMBE pour avoir exprimer l'un le plan  d' ID  et l'autre les oeuvres claniques du pouvoir en place . n'ayant pas encore consumer notre desaccord en vue de cette situation deshonnerante:qu'emerge des nuages ,un beau au bois dormant,un certain diplomate (à savoir J P BERCEAU) qui s'en prend a la presse tchadienne et sous-entend lui montrer la voie de la droiture : celle de se taire justement! Hier c'est au tour de MICHAEL DIDAMA  et aujourd'hui SY KOUMBO ."Ni or ni argent mais la liberté"  pourquoi alors cet embastillement ?ces chacals de forets ont oublier que la liberté de la presse est droit .pourquoi alors ne pas exercer cette liberté brandit avant par ID   comme une liberté provisoire,verdict et juste. Toute cette strategie n'est que le theatre du camoufflage des resultat referandaire.cette politique est prevue depuis belle lurette,car notre ID  faux liberateur,expert laron, avait programmé cela en quatre(4) phases dont voici un peu la classification:1-battre le campagne en vidant les caisse de l' etat;2-organiser des elections trucées;3-proclamer des resultat donnant le oui vainqueur et 4-organiser des sanction sans fondement contre la presse pour qu'elle se montre muette sur les resultats referendaires et de ne voir que sa liberte mise en jeu. et voila ! le caravane Mpsiste passe sans aboiement ni protestation,force est de savoir s'il n'y aurai pas quelque part du sable mouvant pour arreter ces ambitions nazistes,puisque l'embleme du MPS est le vrai croix gammée et l'ideologie DEBYENNE est la meme que celle d'HITLER  (esperons que notre diplomate ne sursaute en lisant cela!)  et oui ,ainsi va le TCHAD ,n'a t-on pas dit quelque part " DARDA MACHOU,KADAR NI KHALOU " . HASSAN ALI  HASSAN                                                                     ETUDIANT     
                                               e-mail: hassanali12526@yahoo.fr


01-08-05 Inutile de faire des critiques inutiles!

D'abord recevez mes salutations de la journée.

Certes les critiques peuvent parfois s'avérer très constructives lorsqu'elles s'adressent a' des personnes équilibrées et qui, de surcroît, les recherchent. Elles peuvent aussi permettre d'éviter d'éventuelles erreurs ou de rectifier certaines situations. A' mon avis, de telles critiques positives sont malheureusement peu répandues chez nous en Afrique et particulièrement au Tchad. Celles que l'on connaît le mieux sont, sans conteste, les critiques négatives et inutiles.

C'est lorsque la personne essaie de critiquer trop que la vie devient pour lui un réel fardeau. De surcroît, il apporte peur, incertitude et manque de confiance a' beaucoup d'autres paisibles âmes.

A' moins que quelqu'un ne nous demande expressément de juger son œuvre ou son comportement, j'imagine que les critiques ne sont jamais justifiées. Celui qui critique inutilement rend misérable la vie des gens qui l'entourent et se plonge lui même dans un état d'Esprit destructeur. Il éloigne ainsi des amitiés qui auraient pu devenir enrichissante et s'isole dans une attitude mentale trop négative. Selon ma petite apprentissage, la plupart de perpétuels critiqueurs laissent entrer dans leur conscience ‘manque', ‘Pauvreté', ‘Peur', ‘Inquietude', ‘Inferiorité', ‘Convoitise', ‘Egoiisme', ‘Anxieté' et c…et en s'attardant sur ces états d'esprits négatifs, ils attirent a' eux le pire .

Quelques experts ont conclu que le perpétuel critiqueur en arrive parfois a' croire que tout le monde est contre lui, tellement il est mal accueilli dans son milieu. La plupart du temps, il n'arrive même pas a' réaliser qu'il est l'artisan de ses propres malheurs. Lorsqu'on lui fait la remarque que cette situation résulte de ses critiques inutiles, il a peine a' le croire. Attention on peut réussir ou gâcher une vie, rien que par la façon dont on s'en approche. La façon qu'on réagisse aux événements peut faire toute la différence. Lorsque les réactions sont négatives et agressives, on élève immédiatement des barrières et créés l'opposition. Par exemple, on trouve des fautes chez tous les autres, on les accuse et de surcroît on les critique. Nous devons éviter ce mauvais comportement.

Il y'a des gens qui ont la chance de vivre longtemps (70ans et plus) et d'autres peu (30 ans et moins). Est-ce que la vie de ceux qui vivent longtemps est plus importantes ? Je ne pense pas. Un de sages écrivain, Mr. Seneque disait : ‘ la vie ressemble a' un conte; ce qui importe, ce n'est pas sa longueur mais sa valeur' . Alors pour donner de valeur a' notre vie, travaillons et cherchons des solutions a' nos problèmes quotidiens que d'accuser et critiquer les autres. Essayons de voir le verre a' moitié plein au lieu de voir a' moitié vide . Et ce genre d'optimisme nous aide a' cesser de critiquer inutilement.

En épilogue, sachons qu'on récoltera selon ce qu'on a semé . Si nous semons la critique, l'intolérance, la déloyauté, la négativité etc…nous les récolterons aussi, car nous les attirons a' nous. Qui suis-je pour donner des conseils? En tout cas, je conseille tous les compatriotes tchadiens de commencer des maintenant a' cesser de faire les critiques inutiles. Je suggère également de semer des graines de joie, de bonheur, d'Amour, de tendresse et de compréhension et voir ce que cela' va nous procurer? Et je suis certain qu'en pouvant faire cela', nous attirons vers nous le meilleur de la vie.

Merci pour votre lecture et bonne journée.

Votre ami et frere Mahadjir.Fils depuis l'Amerique du Nord.

 

08-07-05 Urgence : Plaidoyer Pour une décolonisation de l'éducation

  Au moment où notre pays vient de faire son entrer dans le club restreint de pays producteurs de l'or noir, il serait opportun de nous interroger sur son avenir.

C'est à travers son histoire que nous essayons non seulement de comprendre les faits, mais encore la manière dont ils continuent à miner notre existence dans tous les domaines.

En effet, entant que fils de ce pays il nous appartient de s'efforcer pour saisir la signification à long terme de l'histoire actuelle du Tchad, marquée par un héritage colonial et un rythme accéléré du changement de régimes dictatoriaux.

Nous devons explorer le rapport colonisation /éducation qui est à notre avis « plus que » fondamentale pour y rechercher des points de repères.

Notre réflexion se limite à l'éducation qui est, de bien des points de vue, le principal domaine où se joue le conflit culturel et économique que connaît le Tchad.

En effet, d'un point de vue général c'est par une éducation appropriée de la Jeunesse qu'une communauté nationale peut rester fidèle a son histoire tout en remédiant aux défauts qu'elle se reconnaît, à demeurer elle-même sans jamais abandonner la recherche des voies les plus sûres pour accéder aux mieux-être. « Elle est d'abord et aussi une transmission d'un héritage culturel d'une génération à une autre. Elle vise à assurer une continuité, à être l'instrument par lequel les membres d'une société qui sont aussi les porteurs d'une culture, s'assurent que les conduites nécessaires à la survie de celle-ci sont apprises.  »

En effet, avant la pénétration des colonisateurs au Tchad, chaque cité disposait d'un système éducatif lui permettant de transmettre à l'enfant une éducation et une formation conformes à ses coutumes afin de l'intégrer progressivement en son sein.

L'éducation traditionnelle se caractérise par sa nature non formelle. Nous préférons « non formelle » ici à « informelle », mot qui s'applique à quelque chose d'accessoire et non structuré. D'importants domaines de l'éducation traditionnelle comportent des structures parfois très complexes et des méthodes de socialisation et de formation toujours en usage. La transmission des connaissances, des techniques et valeurs a des règles très élaborées.

Toutefois, l'éducation traditionnelle n'étant pas formaliste au sens européen du terme ; elle n'a pas besoin des salles de classe pour y instruire les enfants, d'horaires particuliers pour les mathématiques ou la géographie, de système complexe de classement des résultats etc. Cette absence de formalisme de l'éducation traditionnelle la distingue de l'éducation occidentale avec ses règles rigides.

Aucun peuple ne peut vivre dans l'enfermement. Tout peuple s'enrichit grâce aux contacts, tout peuple se développe par les relations. Ces contacts peuvent être des contacts commerciaux, des contacts culturels ou des contacts raciaux. Or, la colonisation dans son essence n'est pas, et n'a pas été un contact de civilisations et ceux qui ont parlé de « mission civilisatrice » à propos de la colonisation, ne trompaient personne, pas même eux-mêmes, car plus ils en parlaient, plus ils sentaient qu'ils avaient mauvaise conscience et, en fait, s'ils en parlaient, c'était pour se justifier. La colonisation a été en grande partie, une œuvre d'exploitation et d'assimilation brutale fondée sur le mépris. La colonisation ne s'est pas contentée de spolier purement et simplement – parce que la spoliation pure et simple aurait détruit son propre objet ; la caution la plus subtile, la caution ultime de la colonisation, celle qui garantissait le plus l'état de fait de la colonisation, c'était la colonisation des esprits.

Les discours de l'idéologie dominante étaient très clairs, il faut donc démolir la tradition existante des peuples noirs et imposer une culture occidentale « supérieure. » Pour atteindre cet objectif l'école va jouer un rôle important dans la mesure où elle s'attaque aux racines même des cultures en lui imposant un système de valeurs qui n'est pas le sien. L'école coloniale est un outil stratégique de la politique coloniale. Il ne s'agit pas d'instruire tout le monde. Il s'agit simplement de répondre aux besoins de l'administration coloniale en cadres subalternes. Cette administration n'avait besoin d'un nombre relativement faible des cadres subalternes. La colonisation a laissé un contentieux moral important, comme le souligne A.Mbaiosso «  à l'instar d'autres pays africains insérés par la force dans l'orbite occidentale, le Tchad a subi des mutations psychosociologiques dont l'acuité est manifeste dans le domaine de l'éducation. En implantant l'école considérée comme lieu névralgique de l'assimilation culturelle, la France ancienne puissance coloniale, a mis sur pieds des structures dont les modes de fonctionnement ont relégué au second plan le système éducatif propre au peuple tchadien. »

Presque un demi-siècle après l'indépendance l'école tchadienne continue à copier des méthodes d'enseignement et les programmes qui lui sont étrangers. Le caractère confus et élitiste de la formation, la déperdition scolaire, le chômage endémique et le sous emploi de la jeunesse malgré la nécessité impérieuse en cadres constituent pour l'heure l'un des contradictions majeures auxquels le pays se trouve confronté.

Tout le monde est unanime que notre système éducatif est devenu une usine des fonctionnaires, qui prépare des futurs candidats au chômage.

Alors à quoi bon éduquer, si nous sommes tous convaincus que les futurs diplômés seront d'office admis au chômage ?

Certes, la crise de l'éducation est continentale, pour ne pas dire mondiale et elle est d'autant plus perceptible dans notre pays.

Le problème qui se pose est de savoir si cette crise qui secoue notre système éducatif est maladie mortelle pour celui-ci ou bien si c'est un déséquilibre accidentel qui présage d'un épanouissement ultérieur ? La réponse à cette question dépend des tchadiens nous-mêmes, et surtout de génération actuelle. Après, il sera trop tard. Et comme soulignait Fanon «  chaque génération découvre sa mission, la rempli ou la trahi. »

Peut-on moderniser sans occidentaliser ? Autrement dit pourra- t- elle appréhender l'ensemble des sciences et techniques occidentales sans capituler devant la culture de l'occident ?

Bien entendu, ces questions se sont déjà posées dans d'autres régions du monde.

Des exemples probants sur le plan historique existent à cet égard. Le Japon, en 1868 après la restauration de Meiji a réussi à réaliser un équilibre fécond qui comprend à la fois des éléments traditionnels et des éléments qui sont extrêmement modernistes.

Les Japonais ont alors opté pour une attitude de sélectivité culturelle pleine de discernement, qui s'exprimait par la devise : «  techniques occidentales, esprit japonais ! » Ils ont décidé de retenir, parmi les éléments du patrimoine occidental, ceux qui leur convenaient. Les techniques les intéressaient avant tout, mais ils étaient décidés à garder l'âme japonaise pour que leur société reste authentiquement elle-même.

Existe – t- il un moyen d'échapper à cette prison que constitue la dépendance culturelle et éducative ? La réponse à cette question dépend en partie de ce qu'on entend par « développement ». Pour notre propos, nous dirons ici que le développement est la modernisation sans dépendance.

Mais qu'est ce la modernisation ? Nous dirons que c'est un changement compatible avec l'état actuel des connaissances humaines et qui tient compte des potentialités sociales et novatrices de l'individu. Elle implique une action fondée sur d'authentiques connaissances techniques, une familiarité avec la science des causes et des effets, et une formation permettant de calculer les fins en tenant compte des moyens.

Or, l'éducation ne pourra répondre à ces multiples objectifs que si, au Tchad, elle est tchadienne et basée sur les impératifs particuliers du progrès tchadien dans tous les domaines. Il y a là des impératifs particuliers qui évidemment sont absolument différents des impératifs de l'éducation coloniale. Donc, de ce point de vue de l'éducation, le problème se trouve dans la décolonisation et la « tchadinisation » de l'enseignement.

Donc il faut désormais que l'enseignement et l'éducation soit conçue au Tchad en fonction étroite du progrès de l'économie.

Cependant l'histoire nous enseigne que les systèmes scolaires ou autres ne valent concrètement que par la qualité et la volonté des hommes qui les font vivre. Cela dit, les systèmes ne sont pas étrangers à la qualité des hommes qu'ils produisent.

Dans quelle mesure certaines de nos traditions peuvent être intégrées dans le processus économique ?

Tout d'abord, il faut noter que le Tchad est à vocation agro – pastorale. Ce secteur représente au moins 80 % de tout le secteur économique au Tchad et sera longtemps pour l'économie tchadienne un des secteurs clés. Il est hors de doute que le développement du Tchad commence par le progrès agricole, d'autant plus que celui-ci contribue à la croissance des autres secteurs l'industrie notamment. Et représente 30 % de produit intérieur brut .

Dans ce secteur, les valeurs traditionnelles peuvent actuellement nous aider à promouvoir un développement économique dans la perspective agricole. Traditionnellement, les Tchadiens ont l'habitude de travailler ensemble, ils ont l'habitude du travail collectif, et ce comportement peut constituer une valeur productrice certaine.

L'école se devrait de consolider l'éducation transmise par la famille comme l'entraide, la solidarité, caractéristiques de nos institutions traditionnelles. Elle devrait en outre éviter de couper les enfants de leur milieu familial et culturel. Les programmes d'enseignement doivent préparer les élèves à être utiles a leur pays, surtout dans le cadre du développement agricole. Pourquoi ne pas intégrer aux programmes d'enseignement la coopérative scolaire ?

Les manuels scolaires devraient enseigner non seulement les principes de l'hygiène et de la santé mais aussi les techniques traditionnelles mises au point pour les cultures vivrières ou encore l'art de fabriquer les briques cuites, etc.

C'est par une école véritablement tchadienne que nous pouvons tracer ensemble notre destinée et jeter des bases solides d'une économie dynamique et prévenir le retour au somnambulisme intellectuel, à la léthargie morale, au marasme économique.

Notre jeunesse désoeuvrée, c'est par une école nouvelle que nous allons en faire le pivot de notre renaissance culturelle et économique. Et ce seront alors de vrais progrès qui toucheront la vie des masses, et pas seulement des réalisations de vitrine dans les villes pendant que la majeure partie du peuple tchadien croupit dans la misère actuelle. Poursuivre sur cet élan c'est admettre que le Tchad continuera pendant longtemps encore à avoir une économie à prédominance rurale. Cela ne veut pas dire que nous n'aurions pas, dans un futur proche, ni industries ni ateliers. Nous en avons déjà quelques uns; mais notre salut est dans l'agriculture.

En définitive, nous devons connaître et assumer tout notre présent et tout notre passé. Ainsi la colonisation n'est pas un fait à nier ; ce serait courir à des complexes que de vouloir nier la colonisation. La colonisation est un fait comptabilisé irrémédiablement dans notre bilan historique. Et par conséquent, dans cette crise nous devons nous comporter comme un jardinier qui élague certains éléments pour, au contraire magnifier, donner plus de chances et d'épanouissement à d'autres éléments. Notre rôle est exactement le même à l'égard d'éducation. Notre utopie sera de croire que ce que l'irresponsabilité aura demain disparu au bénéfice de la prise de conscience collective.

Passer d'une société qui se dirige à grands pas vers un naufrage collectif, à une école de désarroi à une société conscientisée c'est pour nous du ressort de l'école de l'audace. Oser changer va exiger une véritable révolution dans les mentalités, les apprentissages, les pratiques pédagogiques, le rôle des familles, les programmes, la formation des enseignants etc.…

Les enjeux économiques actuels cachent les urgences éducatives, certes, mais qu'on ne s'y trompe pas , c'est plus au niveau des idées que des moyens ( certes, les moyens sont nécessaires) que l'école tchadienne doit son souffle ; il sera erroné de croire qu'une injection budgétaire massive peut suffire, en ne changeant rien des nos conceptions et nos pratiques du passées. Autrement dit , il faut une véritable philosophie politique pour notre système éducatif.

En clair l'avenir du Tchad dépend en grand partie de la manière dont il abordera les immenses problèmes que soulèvent l'éducation et la formation de sa jeunesse. Quant on sait que la culture est une entité vivante qui doit être soignée et nourrie pour survivre, il est nécessaire que les traditions nationales soit intégrées dans les plans de développement. Les médias ont un rôle important à jouer pour en assurer la promotion. Gray n'a-t-il  pas raison de dire que « la meilleure possibilité qu'un peuple ait d'évoluer d'une manière efficace, il la tire de lui-même, de ses racines, avec sa terre et sa culture . »

 

Depuis plus de deux ans, chaque fois nous publions nos réflexions sur le net, nous recevons une avalanche des réactions.

Nous prions tous ceux qui nous ont aidé par leurs encouragements, par leurs conseils, par leurs critiques ou leurs suggestions de trouver ici l'expression de nos sincères remerciements. Enfin, les remarques, les critiques et suggestions de tous les lecteurs qui voudront nous les adresser seront les bienvenues.

Mahamat Issa Halikimi
Etudiant en sciences de l'éducation à Paris
mahamatissa@hotmail.com

Pierre Erny, . L'enfant et son milieu en Afrique noir harmattan .p.16
A.Mbaiosso, Éducation au Tchad, Paris, Khartala, 1990
GRAY, jean, le développement au ras du sol, Paris, Editions Entente, 1978

17-06-05 Luttons contre l'Insalubrité !

Bonjour tout le monde,

L'insalubrité règne dans toutes nos grandes villes. Pour l'instant parlons seulement de la capitale Ndjamena. Ndj est trop sale c'est en partie parce que les nombreux Maires qui ont succédé ne font pas leur travail comme il le faut. Quant on est Maire d'une importante ville telle que Ndj, il faut qu'on se soucie un peu de la ville. Il faut aussi sensibiliser les gens pour qu'ils fassent très attentions aux maladies que l'insalubrité va leur causer etc... C'est malheureux de voir nos Maires porter de grands boubous et grands bonnets sans être capables de relever le défit et bien accomplir les taches. Au 21eme siècle la population n'a pas besoin de voir, dans les socles de tout un pays, des incompétents qui portent de grands boubous sans rien faire. Par la' loin de faire allusion au Maire de la ville actuelle . Je ne fais que parler d'une manière globale.

Ndj est aussi sale et de plus en plus sale parce qu'il s'avère que nombre des ndjamenois n'ont aucun respect pour l'environnement et la réputation de leur ville. Comment peut on expliquer en voyant des gens qui jètent des ordures dans le caniveau devant chez eux. Eventuellement, pendant la saison pluvieuse l'eau ne passe pas. L'eau qui ne court pas fait un marais disait le célèbre écrivain français Victor Hugo . En effet ce marais sale pourrit l'environnement et ça crée des moustiques. Durant la nuit ces moustiques créés par nos gestes irréfléchis sans oublier les anophèles nous apportent des maladies graves (Paludisme et autres). Dans les jours suivants on dépense des milliers de FCFA pour se soigner des maladies que nous même avions indirectement causées. On doit coûte que coûte éviter cette connerie. Nous sommes pauvres et si on se permet de se comporter pour des cons, la vie va devenir pour nous de plus en plus dure.

D'autre part, oublions de faire des lamentations telles que: "Hakouma, ma Yaghadim, Hakouma comme-ci, Hakouma comme-ca..." Pour faire notre propre hygiène on n'a pas besoin l'intervention de « Hakouma » ou qui que ce soit. La salubrité est une affaire de la population.

Laissez moi vous raconter une histoire vraie: J'habite actuellement Montreal-Nord. Je voudrais vous donner la différence qui existe entre ces 2 carrés (Carré dont la population est en majorité Italienne (Rue Maurice Duplessis, Langelier, Henri bourrassa et Lacordiare ) et l'autre carré en majorité haïtienne et quelques africains (Rue Leger, Langelier, Maurice Duplessis et Rolland). Ces deux carrés sont cote a' cote mais la différence en terme de Salubrité est énorme. Par exemple chez les italiens, chacun balaie devant sa maison. Il y'a des gens qui se permettent même de laver le goudron qui se trouve devant chez eux si c'est nécessaire. Leur carré est propre on dirait que nous somme devant le bureau de Kofi Anane. En traversant Maurice Duplessis pour aller dans le carré ou habitent bcp des haïtiens et quelques africains la saleté est partout (Des sacs a' plastique par ci, des papiers éparpillés par la'...pire encore il y'a des jeunes impolis qui pissent dans les lieux publics tels que les abris des autobus.) Pourtant tous ces gens vivent dans la même ville et même quartier. Je m'excuse s'il y'a des gens qui se sentent offensés de mes exemples. Malheureusement c'est une franche vérité. Alors la salubrité dépend de la communauté. Si la communauté est propre tout va être propre. Si la communauté est sale tout va être sale.

Bien qu'un Maire de la ville ne peut pas apporter un changement a' lui seul. Mais un Maire compétent doit sensibiliser le "ChaAb" pour qu'il ait un changement. Pour avoir un Maire compétent je propose auprès de l'Etat a' ce que les Maires seront nommé démocratiquement. Les postes des Maires ne sont pas des postes politiques. Il faut que la population choisisse son propre Maire. C'est paradoxale de voir un Député d'un arrondissement serait voté et un tout puissant Maire est élu sans élection ou vote. N'oublions pas aussi que Ndj est en train d'élargir très rapidement. Par exemple dans les 1985 Ndj comptait autour de 400.000 habitants . Actuellement elle compte un peu plus d'un million. Donc le nombre a triplé en seulement 4 lustres . Alors d'ici 2025 la population va probablement atteindre le 2 millions. C'est pourquoi la salubrité est très importante pour notre vaste Capitale Ndjamena.

Pour finir, Ndj attend d'achever ce qui est inachevé en matière de salubrité. A mon avis, cela' ne se fera pas avant la mort de la plupart d'entre nous. Entre temps, les responsables de cette ville continuent de nous en dormir. Donc il faut désormais un Maire compétent. Un Maire courageux peut apporter un grand changement. Je me rappelle Mr. Abdoulaye Affadine a eté nommé Maire de la ville d' Abéché dans les années 1994-95 . Ce dernier et l'honorable député Abdel-Aziz Defallah (l'homme qui est pratiquement bilingue) ont apporté un grand changement pour cette ville dans le cadre de la Salubrité. Les jeunes abechois de cette époque s'en souviennent d'eux jusqu'a' present. Depuis ce jour Abéché dépasse de loin Ndjamena en matière de Salubrité. Nous tirons nos chapeaux pour ces 2 cadres. Espérons que leurs gestes seront un exemple pour les autres grandes villes du Tchad.

 

Sur ce, je vous quitte.

Votre ami et frère Mahadjir.fils depuis l'Amérique du Nord.




22-05-05
L'origine du probleme Moussoro-Deby

Au Tchad l'histoire malsaine de Deby ne fait que se répéter. En décembre 1990, lorsqu'il a prit N'Djamena, son armée de MPS a été une armée forte étant composée des Zakhawa, Tchadiens et soudanaises, les Arabes et les Hadjarayes.  Peu après la prise de son pouvoir, Deby a fomenté  un coup d'état par Maldoum Bada Abbas pour justifier ses atrocités contre la population du Guera. Nous avons tous vécu l'horreur et continu de se rappeler des massacres commit à Bitikine par les GR (la Garde Républicaine) formée uniquement des proches de Deby. Il a donné des ordres à ses proches d'éliminer publiquement tous les cadres dans la communauté Ouadaienne d'Abéché à N'Djamena. Il a donné le feu vert à son GR de faire le nettoyage ethnique au sud du pays en brûlant des villages entiers et tuant des enfants commençant par Goré.

La méfiance et l'égoïsme de Deby lui ont poussé de semer le désaccord avec ses cousins de Biltine. Sans tarder, il a commencé sa campagne de diabolisation du défunt Abbas Koti et ses partisans en faisant croire surtout aux Gorans (du BET et du Kanem) que les Zakhawa de Biltine avaient l'intention de faire une coalition avec des Zakhawa soudanais pour exterminer tous les Gorans. Peu du temps après, le problème entre Koty et Deby a été devenu publique et il a pu facilement recruter plus des 600 militaires parmi les Moussorois grâce a ses campagnes. Puis Deby a pu affaiblir l'armée de Koty lors de la bataille de Massakory ou ces recrutés ont activement participé.

En décembre 2003, Deby a été invité à célébrer son anniversaire à Moussoro   par les Moussorois. Ils l'ont fait une accueille chaleureuse. Apparemment, il a été très impressionné. Des son retour a N'Djamena, sachant que son armée clanique était affaibli perdant le support des partisans de Koty et celle des arabes, il a chargé un de ses cousins de contacter tous les jeunes et militaires Moussorois pour faire une alliance pour écrasé toute opposition ou manifestation après son éventuel referendum qui est prévu pour Juin 2005 en leur promettant des postes ministériels et des directeurs dans le gouvernement et des postes des officiers supérieurs dans l'armée.
Malheureusement a Deby, cette fois ci, les ressortissants de Moussoro ont rejeté son offre et refusé de faire une alliance avec lui pour massacrer le peuple innocent du Tchad qui ne réclame que ses droit fondamentaux. Le pauvre et désespéré Deby n'a finalement rien et a été laissé seul. Deby a perdu le support des zakhawa de Biltine, arabe, hadjaraye, goran, sara, boulala et tous le reste des tchadiens tant disque le referendum s'approche et le soulèvement de la population est imminent.  Deby n'a pas seulement perdu le support des tchadiens, il a aussi perdu leur control. Alors il a commencé sa campagne de répression contre Moussoro et ses massacre à l'Est du Tchad d'une façon folle.

Mahamat Hasan

 :21-05-05 Les raisons paradoxales de Dingam !

Bonjour tous les freres et sœurs,

Les interventions du fictif Dingam me paraissent souvent sectaires. Il se permet de faire de feu de tout bois. Les idées négatives de Dingam sont tout le temps arriérées. Pire encore il insulte toute une communauté en l'occurrence celle du BET . Il parle sans preuve ni raisons fondamentales. Ces allégations telles que: " Deby a nommé tous les chômeurs du BET a' des postes de responsabilité au moins pour une année " ne tiennent pas route dans ce cercle des hommes intellectuels tchadiens.

Le ridicule ne tue pas. Dans son article précèdent Dingam lui même écrivait ceci: "Contrairement a' ce que le commun des tchadiens pense, le BET a été toujours hostile a' Deby etc..." Et puis dans son nouvel article il dit que Deby a embauché tous les chômeurs du BET. Quel paradoxe! Je lui suggère de clouer son bec s'il n'a rien a' dire. Se contredire soi même comme le fait Dingam est bizarre. Dingam n'a qu'a' relire mon article a' tête reposée. Je n'ai jamais pris Mobutu et Bokassa pour des exemples. J'imagine qu'un malade mental comme lui aura bcp du mal a' se soustraire d'arriérations insondables.

Le fictif Dingam a des propos puérils. Il confond souvent les choses. C'est très idiot de s'en prendre a' tous les gens d'une région toute entière pour des raisons inconnues. C'est important pour Dingam d'apprendre cette belle anecdote léguée par l'Ex premier Ministre Abdel-Moungar : " Que les uns et les autres sachent que nous ne serons pas tous président de la République. " Alors arrêtons de s'attaquer aux paisibles citoyens de toute une région.

Certes nous avons bcp des gens méchants comme Dingam dans notre société. Mais les autres sont plus intelligents que Dingam parce qu'ils gardent leurs rancunes sur eux. Pourtant Dingam en signant par un faux pseudonyme il se croit a' l'Abri et il révèle tout. Mais quand on est méchant au fond de notre coeur on ne peut jamais le cacher parce que la méchanceté se lit sur le visage de l'individu. Les méchants dont je fais allusions ici détestaient les Saras au temps de Tombalbaye, les Goranes au temps de HH et actuellement ils continuent de détester les Zakhawa au temps d'Idriss . Mais quand on déteste toute une communauté, l'Echec est clair. Les actes commis par tous les présidents qui ont succédés depuis l'Indépendance ne regardent qu'eux et eux seuls. S'ils ont fait du bien c'est a' eux. S'ils ont fait du mal c'est a' eux. Alors chers le petit nombre des méchants au Tchad, ne vous en prenez pas aux paisibles citoyens.

Dingam dit que je n'ai rien compris de ces "Bla bla bla..." mais je crois que ceux qui nous lisent a' la page vont déterminer s'il a vraiment raison. Il ajoute sans vergogne que son problème n'était pas le choix de Fada . Alors quel est son problème? Quand le président fêtait a' Gounougaya , ça ne gênait pas un certain Dingam, a' Adré la même chose, a' Tiné la même chose, a' Biltine c'était pareil etc… mais quand c'est le tour de Fada il a divagué comme il le voulait. En tout cas, c'est important de se dire que les autres ne sont pas aussi dupes.

Par ailleurs, s'il y'a quelqu'un qui trimballe des vestiges négatives c'est plutôt le fictif Dingam. Et je suis prêt a' tirer mon chapeau pour lui le jour ou' il aurait le courage d'écrire par son vrai nom. Ce n'est pas gentil de prendre un faux nom et faire du sectarisme. Heureusement Dieu voit le coeur de l'homme. Et surtout l'homme méchant va échouer tôt ou tard.

En terminant, disons simplement que Dingam a raté l'engin de l'Amour. Et pour réussir dans cette courte vie, selon ma petite connaissance, c'est avoir de l'Amour en vers ces frères et soeurs (ces compatriotes). Sans Amour comme c'est le cas de Dingam, même si Dieu nous donne une grande fortune, on va mourir rancunier et malheureux. Pour ce faire je conseille tout le monde de nous aimer les uns les autres. Même a' l'Etranger bcp des tchadiens se détestent a' cause de ses problèmes politiques qui ne cessent de nous diviser. Oh mon Dieu : «   Que les méchants disparaissent au Tchad et que le Tchad soit bientôt un havre de paix et de bonheur. »

Sur ce, je vous quitte.

Votre ami et frère Mahadjir.fils depuis l'Amérique du Nord.

19-05-05 Mon Cher Mahadjir Fils
J'ai cru comprendre que vous n'avez rien compris de ma correspondance intitulée " ces gens n'ont pas de pudeur". En effet mon problème n'est pas le choix de Fada comme prochaine bourgade à accueillir les divagations de deby et ses accolytes. Mon problème est que je suis farouchement contre ces genres de loisirs particulièrement à ces périodes ci. Je suis contre cette façon indirecte, maladroite et injuste d'entretenir une meute des chomeurs sur le dos de l'Etat! ces" gens du BET" qui ne peuvent jamais vivre en déhors de l'Etat, que sur le dos de l'Etat. Par cet acte du premier des ministres, deby a nmmé tous les chomeurs du BET à des postes de responsabilité au moins pour une année. C'est ce qui est choquant, me choque et choque tout un chacun de nous, sauf vous bien sùr!! D'autre part, je vous croyais beaucoup plus éclairé!! pour mon malheur malgré votre vie en Amerique du nord, vous trimballez les vestiges négatifs) du terroir!! Les mauvais exemples ne sont jamais une bonne source d'inspiration!! C'est horifiant de prendre l'exemple de Mobutu, Boigny, Bokassa, etc; pour justifier les crimes de votre Deby!!

Cordialement JPD

 

12-05-05 Opinion  : la mère de Toumaï parle au president.

Un crâne aux bourrelets saillants, noirci par le temps et les éléments, émerge de l'hypocauste de Djourab et sourit à Ahounta Djimdoumbalbaye, un jeune tchadien simple et au sourire éclaboussant. C'est en 2001. Ce jeune licencié de l'université de Ndjamena vient de mettre la main sur un trésor antédiluvien qui ne tardera pas à diviser le monde des paléontologues, un monde sans merci où la jalousie et le désir de la célébrité s'acharnent dans un duel obstiné. L' Australopithécus tugenensis découvert par Brigitte Senut et Martin Pickford en 2000 dans les collines de Tugen, au bord du Lac Baringo (Kenya) et baptisé Orrorin vient d'être supplanté par la trouvaille d'Ahounta dans les ergs de Djourab. Erg de Djourab, un coin si venté que les habitants et les fureteurs de la paléontologie fouissent leurs phallus dans le sable pour uriner! Orrorin, âgé de six (6) millions d'années, cède avec regret son droit d'aînesse à Sahelanthropus tchadensis qui, lui, est âgé de…sept (7) majestueux millions d'années.

La théorie de l'  « East Side story » est de nouveau balayée par le revers du crâne de Djourab, après le bipède du Lac Baringo. Et qui vous dira ce que cette théorie ? Ecoutons alors Yves Coppens, un gourou de la paléontologie, professeur au collège de France, conseiller scientifique de la célèbre série télévisée : Odyssée de l'espèce et c'est aussi l'homme qui dirigea le laboratoire de paléontologie au musée de l'Homme : « à la suite d'un changement climatique, il y a environ 4 millions d'années, les territoires à l'Est du Rift deviennent plus chauds et plus secs. Les grands arbres laissent la place aux graminées. Pour échapper aux prédateurs, l'hominidé se redresse, scrute l'horizon au-dessus des herbes. La position debout lui permet de courir en cas de danger. Bientôt ils s'organisent en tribus, un début de société. L'humain n'a pas pu apparaître dans la forêt. Il est typiquement un mammifère de savane. » Rappelons aussi que cet éminent paléontologue, auteur de cette assertion, fut célèbre grâce à Lucy, un hominidé découvert en 1974 par le Français Maurice Taieb et l'anglo-saxon Donald Johanson dans la vallée éthiopienne de l'Hadar. C'est un squelette presque entier d'une petit femelle baptisé par Tim White Australopthécus afarensis. Avec son âge de 3,5 millions d'années et sa découverte en Afrique de l'Est, Lucy renforça et rendit célèbre la théorie de l' « East Side Story» qui sera hélas catapultée, centrifugée et décapitée par la découverte du crâne informe de la terre des «  nomades noirs du Sahara  », l'erg de Djourab au paysage lunaire. Ceux qui ont écrit des tonnes de livres et des kilomètres de films sur cette aventureuse théorie ont du mal à accepter Toumaï comme un ancêtre de l'homme et le Tchad comme un berceau de l'humanité. Selon cette théorie donc, l'hominidé est né à l'Est du Rift Valley qui est une série des faussées d'effondrement depuis la Vallée de Jourdain jusqu'au cours inférieur du Zambèze.

La découverte de Toumaï par la modeste équipe mise sur pied par le professeur Michel Brunet, rat fouisseur de la paléontologie en Afrique centrale, est une vérité venue sous forme d'un tremblement de terre ou d'un tsunami. C'est une vérité difficile à avaler pour les ardus de la paléontologie à l'Est du Rift Valley.

En attendant que les savants de la paléontologie se guerroient ou se mangent les nez, que peut attendre le Tchad de cette grande découverte qui passe inaperçue aux yeux de la grande majorité des tchadiens analphabètes ? Quel sort réservé au site de la découverte ? Il suffit-il de baptiser toute construction ou œuvre nouvelle du nom de Toumaï, abandonnant le site de Djourab aux dieux du vent, du froid et de la canicule ?

Ce trésor de paléontologie, cette fierté nationale, est un véritable ciment de l'unité nationale par sa naissance au Nord et par les mains entre lesquelles il décida de voir le jour, celles d'Ahounta, un fier et aimable fils du Sud du pays.

Le Tchadien lambda ne comprend rien de cette histoire de Toumaï. Pour preuve, une vieille femme originaire de Djourab, percluse par la sénescence et cultivant un délire d'affection, croit avoir trouvé en crâne de Sahelanthropus tchadensis le cadavre de son propre fils Toumaï, mort dans la guerre entre le Tchad et la Libye ! Reconnaissante, cette vieille dame adresserait de tels vœux dans ses prières : « qu'Allah bénisse le Président Idriss Deby pour avoir trouvé les restes de mon fils et pour lui avoir donné une sépulture digne.» A chacun son Toumaï, n'est-ce pas ?

Sidimi Djiddi Ali Sougoudi, étudiant en médecine.

20-04-05 Fada fait partie du Tchad!

Bonjour tout le monde, Ou' est le mal si un président décide ( 15 ans plus tard ) d'aller fêter chez lui? Est-ce que Dingam pense que c'est interdit pour un PR d'aller fêter dans sa ville Natale? Pourquoi Dingam se permet de généraliser les choses? C'est difficile de lui comprendre quand il écrit des phrases telles que: "Ces gens n'ont pas de pudeur". Ici le mot "gens" remplace quel groupe. Tous les nordistes ou bien tous les fadaiiens? Il ne sert a rien de généraliser les choses tout le temps. Les réactions irréfléchies, insultantes et souvent agressives de Dingam soulèvent trop des questions sans réponses. A mon avis, dans toute intervention intellectuelle c'est nécessaire de mettre a' l'écart les inepties verbales pour qu'on soit élégant et objectif dans nos points de vue. Mais Dingam fait souvent le contraire.

D'autre part, Fada fait partie du Tchad a' ce que je sache. Et puis, si en décembre 2005 Deby trouve nécessaire d'aller fêter la' bas, c'est normal qu'on va approuver cette décision. Si les "gens" n'ont aucune pudeur comme le mentionnait Dingam, ils allaient fêter la fête nationale a' Fada depuis longtemps. Dingam parle de 10 milliards ! Est-ce que c'est uniquement pour la fête ou pour bcp d'autres chose? Personne ne peut lui croire jusqu'a' preuve du contraire. Notre frère est peut-être hors de lui même.

En Afrique il est clair comme de l'eau de roche que la plupart des présidents aident leurs régions ou villes natales d'une manière ou d'une autre. Je me permets de citer quelques exemples concrets: 1 - Ngarta Tombalbaye s'était permis d'envoyer en parti pris toutes les grandes entreprises et usines au sud du pays. Si aujourd'hui 30 ans plus tard, le sud dépasse le nord c'est en partie grâce a' Tombalbaye. Vous ne pouvez pas me dire que le Sud dépasse le Nord parce que les sudistes sont plus intelligents, plus ouverts, plus éduqués, plus cultivés, plus courageux, plus forts voire plus travailleurs que leurs compatriotes nordistes. Non! C'est Ngarta qui a apporté sans vergogne cette grande différence. A l'exception de Moundou et Ndjamena, la ville natale de Ngarta, le Sarh dépasse économiquement toutes les autres provinces du Tchad. Personne ne va croire que les Sarhois sont plus travailleurs que les abechois et vice versa. 2 - Felix H.Boigny de cote d'Ivoire a construit sa ville natale appelée Yamoussoukro d'une manière incroyable. En terme de beauté cette petite ville de l'Afrique fait aujourd'hui partie de l'une de plus belles villes du Monde! A oui je suis sérieux. Felix Boigny a même construit une grotesque Eglise a' Yamoussoukoro qui a coûté autour de sept milliards de fcfa . Pourquoi Mr.le PR ne construit pas cette importante Eglise a' Abidjan ? Pourtant Abidjan conte 10 fois plus de population que la petite ville Yamoussoukro? La réponse est simple, il est régionaliste. 3 -Mr. Gaddafi a bâti incroyablement sa ville natale de Syrtes . Il préfère souvent accueillir ces invités d'honneur sans oublier les leaders du Monde chez lui en Syrte qu'en Tripoli . Pourquoi ? C'est parce que Syrtes est sa ville natale. Par la' je ne veux pas dire que faire du régionalisme est bon. Je voudrais juste prouver a' Dingam que Deby est bcp mieux en considérant ces 3 exemples si haut. Y'en a trop mais je pense que ces 3 vraisemblables exemples sont suffisants pour Dingam de dire que fêter simplement au Fada après 15 ans ce n'est pas un grand problème.

En terminant, une seule partie de Dingam dans son article intitulé « Ces gens n'ont pas de pudeur » semble être une idée patriotique. La' ou' il écrit ceci : « Depuis plus de quatre années l'eau et l'électricité font défaut à 99%(réduisons un peu 50% semble etre acceptable) de la population du Tchad même à NDJAMENA ! La fonction publique est en arrêt complet ! ». Ca c'est grave. Il nous faut une solution pour nous tous. Deby est le président de tous les tchadiens. Pour lui critiquer objectivement ce n'est pas condamnable. Mais lui reprocher de petites choses telles que aller fêter au Fada etc…manque d'objectivité.

Sur ce, je vous quitte. Votre ami et frère Mahadjir . fils depuis l'Amérique du Nord.

 

19-04-05 Ces gens n'ont pas de pudeur !!

Par un arrêté du premier Ministre, Deby vient de mettre en place une Commission chargée d'organiser les festivités du 1 er décembre 2005 à Fada. Cette commission comprend tous les alphabétisés et analphabètes du BET, les ex exilés, les ex rebelles, les ralliés, les naufragés et les rescapés de tous les systèmes et régimes que le Tchad a connus, exceptés les excommuniés du 16 mai.

Les braves membres de cette commission se sont déjà réunis au palais de 15 et ont composé les différents comités, lesquels comités ont commencé à évaluer leurs besoins, càd élaborer leurs budgets respectifs. Ce budget qui s'élève à quelques 10 milliards de cfa sert à rémunérer les membres chômeurs ou sans fonction précises, financer les va et vient incessants entre NDJAMENA et Fada et enfin stimuler les chefs des cantons du coin qui sont souvent hostiles à Deby.

Contrairement à ce que le commun des tchadiens pense, le BET a été toujours hostile à Deby et cette fête de Fada ainsi que toutes les cérémonies sous jacentes servent en réalité à amadouer les ressortissants de ce coin.

Ce dont on est en droit de se poser, la question légitime que tout homme ou femme normal se pose, c'est, en quoi cette fête et tout ce qui l'entoure comme activités, est prioritaire par rapport aux préoccupations légitimes des tchadiens ??

Aujourd'hui, tout le monde du travail est en grève : tout le corps enseignant (supérieur, primaire, secondaire et professionnel), les médecins, les fonctionnaire de l'administration centrale, les commerçants, etc. etc.

Depuis plus de quatre années l'eau et l'électricité font défaut à 99% de la population du Tchad même à NDJAMENA ! La fonction publique est en arrêt complet ! Aucune recette de l'Etat ne rentre et le peu qui rentre est immédiatement dilapidé par Deby ; les étudiants tchadiens en étranger vivent comme des clochards, les militaires sont devenus des mendiants de type nouveau !

Et malgré ce tableau plus que sombre du Tchad, de la population tous secteurs confondus, malgré cela donc, Deby et ses acolytes du BET pensent qu'il faut dès maintenant se préparer à organiser la fête du MPS à Fada ? Alors qu'il y a encore dix mois devant nous et que les nattes de Gounou gaya n'ont pas encore été ramassés ?? Même si on sait que les fêtes sont une occasion pour Deby de faire main basse sur le trésor, une occasion pour occuper les chômeurs, une occasion pour faire les yeux doux à une région, etc.

Est-ce que les tchadiens ont le cœur et la tête à la fête ?? Certainement non !!

Ces gens qui nous gouvernent n'ont tout simplement pas de la pudeur !!

JPD

19-04-05 Et l'arnaque Commençât !!

Deby vient de mettre en place un gouvernement bis au niveau de son Cabinet. En effet Deby vient de mettre en place une administration bis au niveau de son cabinet, ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'a fait.

En général le Président est entouré des Conseillers, lesquels conseillers instruisent le Chef des différents documents en provenance des Ministres, sans gérer aucun dossier directement. Le Chef est en même temps entouré d'autres collaborateurs qui gèrent la personne du Chef ; or la nouvelle structure mise en place tend à gérer directement des dossiers sans que ça passe par les circuits administratifs habituels.

Ceci concerne particulièrement le nouveau poste : Direction Générale des Grands Travaux et des Projets. Le titulaire du poste est Mahamat Senoussi Cherif, le fameux « Senoussi taiwan ».

La nomination de « Senoussi taiwan » n'est pas du tout innoncent. En effet, ce Monsieur est celui qui a géré les fonds taiwanais avec l'ancien Ministre des finances, Bichara Cherif Daoussa pour le compte exclusif de Deby. Les trois hommes se sont servis au vu et au su de tout le monde : les fonds taiwanais (les prêts et les dons) ont été dilapidés en direct. Senoussi taiwan est l'homme par qui tout entre et tout sort ; il est l'élément central du système de pillage mis en place par les deux hommes.

Aujourd'hui les fonds taiwanais commencent à se puiser. Il faut trouver autre chose, source d'enrichissement : et le pétrole tomba du ciel.

Deby a toujours voulu gérer les fonds pétroliers comme les fonds taiwanais. Il s'est rendu compte trop tard que les revenus pétroliers obéissent à une autre manière de gérer. D'où ses différentes sorties coléreuses tantôt à l'adresse de la Banque mondiale, tantôt contre Exxon, tantôt contre les tchadiens qui ont négocié le dossier.

Finalement Deby a décidé de contourner toutes les lois mises en place pour la gestion des revenus pétroliers : tous les projets d'investissement, financés par les revenus pétroliers sont directement gérés par la Présidence : appel d'offres, octroi et suivi. Et Senoussi taiwan en est le responsable !! Et la suite est connue. Toues les précautions de la banque mondiale volent en éclat. La boucle de l'arnaque des revenus pétroliers est bouclée !!

 

JPD

 

 


Le jour où j'aurais aimé être un chrétien.

Le pape Jean Paul II après un long pontificat qui a profondément changé la face du monde, vient de s'éteindre dignement dans son sommeil, comme n'importe quel autre vieillard parvenu au seuil de la fin. Tout a été dit sur son parcours historique et presque sans faille. On a fait l'éloge de l'homme épris de paix et de justice, celui qui a su faire évoluer le catholicisme aux grès du temps et des changements du monde moderne tout en restant le plus conservateur de tous ses prédécesseurs. Jamais un pape n'a été aussi ferme et catégorique dans ses positions en ce qui concerne son refus quant à l'ordination des femmes prêtres, le maintien du célibat à tous les niveaux du clergé, le rejet pur et simple de l'avortement et celui des moyens contraceptifs, incluant le presevatif bien sûr. Son conservatisme pur et dur ne l'a toutes fois pas empêché de poser d'autres gestes très significatifs qui ont fait un grand bien à l'humanité. Le défunt souverain pontife avait aussi marqué de son empreinte le rapprochement tant souhaité avec les autres religions telles que l'Islam et le Judaïsme. Qui ne se souvient pas de cette image symbolique montrant un pape pour la première fois dans une mosquée, un Coran à la main, lors de sa visite en Syrie ou celle autre encore où on le voyait prier et déposer un message sur le Mur des Lamentations ? . Dés les premiers mois de son intronisation, il avait vite compris qu'un pape ne doit pas simplement rester cloîtré dans la cité vaticane comme c'était la coutume, mais plutôt sortir de son isolement afin d'aller à la rencontre des gens partout où ils se trouvent. Il savait pertinemment combien vaut l'impact d'une simple photo et l'effet que cela devrait susciter sur son public. Bref, il se servait allègrement des moyens de communications les plus modernes pour parfaire son image et celle de l'Église dans son ensemble. Il est à noter aussi qu'avant de devenir le successeur de Jean – Paul premier, Karol Wojtyla était aussi un acteur de théâtre, un sportif aguerri, un poète émérite et dégageait une foi inébranlable dans sa vie de tous les jours. On raconte que lors d'une randonnée en montagne avec des amis, le jeune Lolek avait surpris tout le monde en improvisant une prière : les sacs de couchages servaient d'autel et il avait tracé une énorme croix dans la neige…avec ses skis ! . J'avais énormément succombé au charme de ce pape du spectacle, du show médiatique et du spiritualisme folklorique. Tous les chemins aboutissent à Rome mais un seul l'avait mené jusqu'à nous au Tchad en cette belle et magnifique année 1990. Je me souviendrais de cette visite papale comme si c'était hier. Les rues étaient bondées de gens venus de partout, de toutes les confessions pour l'applaudir, le remercier et surtout le voir de plus prés. Il souriait, saluait, se retournait et soulevait toute la foule durant tout le passage de son cortège. C'était la seule journée où j'aurais franchement aimé être un chrétien ! . J'étais comme obnubilé, fasciné par l'incarnation même de la liberté et de l'égalité, c'est comme si sa Sainteté n'avait que d'yeux sur moi et non sur toute cette armada de personnes qui m'entouraient. J'aurais tant voulu me rapprocher un peu plus et lui confier toutes mes peines et préoccupations quant à un Tchad démocratique et libre dans le respect des institutions solidement viables et non une démagogie autoritairement réprimante incarnée par ce clown à bonnet blanc debout avec lui dans la Limousine. Après tout, n'aurait – il pas réussi à chasser le communisme et le diable de Jaruzelski de sa Pologne natale rien qu'en prononçant la magique et célèbre phrase « N'ayez pas peur » ?. De ses 104 voyages à l'étranger, je suis fort ému, content et très touché que le pape nous en consacre un ! . Soyons en réjouis et fiers aujourd'hui car de tels privilèges n'arriveraient qu'une fois dans la vie. Jean – Paul II laisse derrière lui, immanquablement, chacun d'entre nous orphelin et privé d'un idéal de liberté jamais assouvie. Espérons bien que le prochain pape qui sera élu à l'issu du conclave qui s'ouvrira le 18.04.05 puisse perpétrer son héritage et sa détermination à libérer les peuples d'Afrique et du monde qui ne connaissent pas ou qui ne jouissent pas encore de la démocratie, d'élections libres et de la LIBERTÉ… tout simplement. Merci beaucoup, votre Sainteté, que votre âme si pure et sans haine repose en paix dans cette cité qui vous a tant fait connaître et admiré du monde entier. Même si je ne suis pas de votre confession, je garderais dans mon cœur et pour toujours ce formidable message de paix et de courage que vous nous aviez si bien lancé un jour : « Le Seigneur ressuscité offre l'amour qui pardonne, réconcilie et ouvre l'âme à l'espérance d'une humanité qui semble parfois désorientée, dominée par le mal, l'égoïsme ou la peur. L'AMOUR CONVERTIT LES CŒURS ET OFFRE LA PAIX. » .
À bon internaute, salut ! .
Mahamat A. Moussa Wichemi
. wichemi@email.com

 

Comment le Vatican procède t - il à l'élection d'un nouveau pape ? .

Avant tout, j'aimerais bien remercier notre frère Mbaï-Hadji Mbaïrewaye d'avoir pensé nous apporter certains éclaircissements sur quelques sujets méconnus de la plus part d'entre nous. Je profite aussi de cette occasion pour lui dire que je n'ai jamais dit que « tout ce que le Jésus des Évangiles a dit ou fait se trouvait des milliers d'années auparavant dans les rites des Mystères égyptiens et d'autres liturgies sacrés ». Cette affirmation est plutôt sortie de la bouche de l'anglican Tom Harpur qui vient de publier un livre intitulé LE CHRIST PAÏEN. M. Mbaïrewaye pourrait se procurer l'ouvrage en question dans toutes les bonnes librairies de son quartier. Dans ma réplique à M. Djikoloum, j'avais omis de préciser malencontreusement un détail très important. Le pape Jean- Paul II souffre de la maladie de Parkinson et non de L'Alzheimer comme je l'avais écrit dans mon texte. Toutes mes excuses(au Saint- Pére !) pour cette erreur indépendante de ma volonté . Aux dires de l'éditorialiste André Pratte « Karol Wojtyla a fait entrer l'Église catholique dans l'ère de la télévision, du show-business mondialisé. Il a été une Star ». Et il a tout à fait raison de le croire, puis que nous assistons en direct à l'agonie du pape dans tous les médias du monde. Pourquoi ne laisserait – on pas mourir cet humble et très saint homme dans la tranquillité de ses appartements ? . J'ai aussi déniché dans LA PRESSE du 02.04.05 un article fort intéressant sur la façon dont on procède pour élire un nouveau pape dans l'éventualité où « l'Athlète de Dieu » rendrait l'âme . Je voudrais bien partager le contenu de cet article avec vous, au cas où vous ne l'auriez pas lu. Merci aux responsables de ce site de bien vouloir préciser la source. « Moins d'un mois entre deux papes ». 1- Funérailles du pape Un pape est enterré quatre jours après sa mort. Au total, neuf jours de deuil sont observés. Avant les funérailles, son corps est exposé sur le parvis et à l'intérieur de la basilique Saint-Pierre, sous laquelle se trouve son tombeau. Son cercueil est en fait triple : son corps est placé dans un cercueil de cyprès, qui est lui-même mis dans un cercueil de plomb, qui comporte une inscription donnant le nom du pape et les dates de son pontificat ; enfin, le cercueil est placé dans un cercueil d'orme, sans décoration. Le cercueil de plomb assure que l'identité du pape sera vérifiable pendant des millénaires. 2- Avant le conclave Le conclave doit se tenir 15 jours après la mort du pape. Si certain cardinaux électeurs ont des difficultés de transport, ce délai peut être étendu à 20 jours ; si certains retardataires excèdent ce délai, ils peuvent prendre le train en marche et entrer au conclave à leur arrivée. Pendant ce temps, la congrégation générale, présidé par le doyen des cardinaux (présentement Josef Ratzinger), tient des conférences quotidiennes sur l'état et l'avenir de l'église à l'auditorium Paul VI. Une énorme salle de style moderne, ornée de sculptures bibliques en fer. « c'est une sorte de pré-conclave où l'essentiel des négociations et des discours des papabili seront faits », explique John Allen, le vaticaniste de l'hebdomadaire américain National Catholic Reporter. « en plus, il y a des rencontres de plus petits groupes, souvent par nationalité ou par région. Le nouveau pape sera essentiellement choisi quand commencera le conclave. Il ne restera plus que le bras de fer des différentes factions au fil des tours de vote ». Les rencontres informelles se feront notamment dans les collèges pontificaux des divers pays, dans des bureaux du président de la Conférence épiscopale italienne, Camillo Ruini, et dans certains collèges d'ordres religieux. C'est la dernière occasion d'influencer le conclave pour les cardinaux de plus de 80 ans. 3- Ouverture du conclave Le matin du premier jour du conclave, les cardinaux électeurs célèbrent la messe dans la basilique Saint-Pierre. Dans l'aprés – midi, ils se réunissent à la chapelle Pauline du palais apostolique, la résidence du pape, pour former une procession jusqu'à la chapelle Sixtine ; les deux chapelles sont ornées de magnifiques fresques de Michel - Ange. Rendus là, ils jurent d'observer les règles du secret, et déclarent solennellement que le pape élu ne sera pas lié par aucune promesse faite avant son élection. Après ce serment, le cardinal camerlingue prononce la formule rituelle qui exclut toutes les personnes non autorisées de la chapelle Sixtine et de l'hôtel Santa Marta, le lieu de résidence des cardinaux : « Extra omnes. ». Ensuite, un ecclésiastique choisi avant le conclave par les cardinaux prononce un sermon sur la gravité du conclave. 4- Mécanisme de vote S'ils le désirent, les cardinaux électeurs peuvent tenir un premier tour de vote dés le premier jour. Pour être élu pape, il faut avoir une majorité des deux tiers. Sur le bulletin de vote est inscrite la phrase « Eligo in summum pontificem », « Je choisi comme pontife suprême ». Les votes se succèdent, au rythme de quatre par jour, jusqu'à l'élection d'un pape. Chaque matin, et chaque après – midi, neuf cardinaux sont choisis pour des tâches spécifiques : les infirmarii, les scrutateurs, et des réviseurs. Les infirmarii récoltent les bulletins de vote des cardinaux qui sont trop malades pour quitter l'hôtel Santa Marta ; les scrutateurs comptent les votes, et les réviseurs font un deuxième compte. Pour voter, chaque cardinal s'approche de l'autel devant le tableau du Jugement Dernier de Michel – Ange, avec son bulletin plié et tenu main levée. Sur l'autel se trouve un calice recouvert d'un couvercle plat. Après s'être agenouillé pour une brève prière, le cardinal prononce une formule rituelle- « j'appelle comme témoin Jésus – Christ, qui sera mon juge, que ce vote est donné à celui que, devant Dieu, je pense devrait être élu » - et dépose son bulletin sur le couvercle ; puis, il prend le couvercle et verse le bulletin dans le calice. Quand tout le monde a voté, le premier scrutateur mélange les bulletins et le troisième scrutateur les compte ; si le compte n'est pas bon, un nouveau vote est immédiatement tenu. Puis le premier scrutateur sort les bulletins un à un ; il les passe à un deuxième scrutateur, qui lit les noms à haute voix ; le troisième scrutateur perce chaque bulletin d'une aiguille, à travers le mot « Eligo », pour les invalider. Deux fois par jour, les bulletins de vote utilisés sont brûlés dans une fournaise attenante à la chapelle Sixtine. La seule documentation qui reste des différents tours de vote est remise au pape élu, puis conservé sous scellé. Depuis 1903, des produits chimiques sont ajoutés aux bulletins de vote qui sont brûlés, de manière à ce que la fumée qui sort de la cheminée de la chapelle Sixtine soit noire ou blanche. Si elle blanche, un nouveau pape a été élu. 5- Santa Marta Jusqu'au dernier conclave, les cardinaux devaient dormir dans des cellules exiguës aménagées au – dessus de la chapelle Sixtine, sous les toits de plomb. Pour améliorer le confort des conclaves, l'hôtel Santa Marta, qui dispose de 107 suites et 20 chambres simples, a été construit en 1996 au coût de 30 millions de dollars canadiens. Les cardinaux feront vraisemblablement en autobus le trajet de 500 mètres entre l'hôtel et la chapelle Sixtine. Chaque jour, des équipes de techniciens inspecteront la chapelle et les chambres d'hôtel avec des détecteurs pour y déceler des appareils de communication ou des journaux : les cardinaux électeurs ne doivent avoir aucune communication, ni écrite ni téléphonique, et doivent s'abstenir d'écouter la télévision et de lire les journaux. LE SAVIEZ-VOUS ? : le mot « conclave » « dérive du latin « cum clave », avec une influence française. L'expression date du conclave de 1243, quand le sénat de Rome a décidé d'enfermer les cardinaux dans un palais de la colline Celio parce qu'ils n'arrivaient pas à s'entendre sur un nouveau pape. Le conclave durait alors depuis 18 mois, mais il a suffit d'un mois de conclave – prison pour qu'un nouveau pape, Innocent IV, soit élu. Au conclave de 1271, qui s'est éternisé pendant trois ans et demi, les cardinaux ont même été mis au pain sec et à l'eau pour les forcer à se décider. Mahamat A. Moussa Wichemi.

27-03-05 Le réveil de la jeunesse rempart du Bas Peuple

La nation tchadienne est indépendante depuis le 11 août 1960. Et voilà bientôt 45 ans que ce pays des braves SAO, avec une superficie de 1.284.000km2, sombre dans le chaos au jour le jour. Un chaos irréversible pour certains tchadiens qui sont déçus et n'ont plus d'espoir pour un avenir meilleur, un chaos chronique pour d'autres qui supposent que le destin du tchadien est ainsi fait. Cette déception nationale a pris racine depuis des années et s'est transformée en une pandémie incurable. Des gouvernements et encore des gouvernements se sont succédés à la tête de cette nation. Les uns ont posé certains acquis qui ont peu servi. D'autres sont venus pour ruiner aussi bien le Bas Peuple que l'image du pays. Des guerres inutiles, basées sur des intérêts personnels et égoïstes, avec un seul sentiment : tuer l'autre. Des guerres fratricides où l'adversaire ne possède pas les mêmes armes et les mêmes moyens. Il faut tuer sans se soucier et sans pitié son propre compatriote. Et ça durer des années. Nous en avons vu plus pire que la guerre au Congo, pire que le génocide au Rwanda. Le Bas Peuple, démuni sans aucune défense, est massacré et réduit au silence. Aucune manifestation n'est tolérée pour réclamer même nos droits les plus élémentaires. Le droit à la vie, le droit à l'information, le droit à l'eau et le droit à l'énergie. Horreur, horreur. Nous en avons vu plus pire que le tremblement de terre à BAAM, plus pire que le Tsunami. Le Bas peuple subit une injustice de la part des gouvernants. L'administration n'existe que pour faire plaisir à un groupe, à un clan des intouchables. Eux, ils ont droit sur tout. Droit sur notre vie, droit sur notre existence, droit sur notre avenir et droit sur notre mort. Ces gens possèdent tout. Ils s'accaparent de l'eau qui est la vie, de l'électricité qui est la vue, des armes pour tuer et intimider et de l'argent pour corrompre et soudoyer. Ils ne payent pas les factures d'eau et d'électricité. Ils spolient le patrimoine du pays en confondant leurs biens aux biens de la patrie tchadienne. Et nous le Bas Peuple, nous devons payer leur consommation qui nous revient très très cher et cautionner le mal qu'ils commettent. Nous devons les applaudir et faire des éloges pour tel ou tel individu appartenant à ce groupe. Horreur, horreur. Il est temps que nous nous mobilisions pour réagir et prendre notre responsabilité. Une révolte forte conduira le Bas Peuple à une grande victoire. Le Tchad n'est malade que parce que nous avons accepté de vivre ainsi. Vivre dans la honte, dans l'injustice, dans la calomnie, la galère et l'enfer sur terre. Nous devons réclamer haut et fort que cette façon de subsister prenne fin. Notre chère patrie dispose des moyens qui nous permettent de passer des meilleures nuits devant notre télévision, de circuler sur des voies recouvertes d'asphaltes, de préparer nos enfants à affronter tous les obstacles en leur donnant une éducation digne. Mais tout cela a besoin des hommes, des hommes honnêtes et sincères. Des hommes capables de dénoncer l'injustice, de désigner les coupables et de protéger les victimes. Des hommes sensés dire non aux corrupteurs, non aux chasseurs d'hommes, non aux sanguinaires et d'accepter de mourir dignement pour l'honneur du Tchad et pour l'honneur du Bas Peuple. Le moment tant attendu est venu. Luttons, luttons jusqu'aux derniers souffles pour faire accepter notre opinion. Nous représentons plus de 75% de la population tchadienne. Cette population peu instruite et muselée est capable de braver les montagnes pour se faire entendre par l'opinion internationale. Luttons pour que le Tchad garde une image d'un pays épanoui où la liberté règne en maître. Nous sommes persuadés que ces hommes existent au sein de la grande jeunesse tchadienne. Cette jeunesse unie pour la même cause, éparpillée partout dans le monde. Cette jeunesse instruite et consciente de la situation actuelle de notre chère et noble patrie le Tchad, qui tombe dans l'abîme malgré la richesse pétrolière. Oh jeunes ! Accepteriez vous de vivre dans ces conditions ? Vous qui aviez quitté le pays pour parcourir le monde et chercher la connaissance afin de la mettre à la disposition du Tchad ? Donneriez vous votre accord ? Consentiriez vous de mener vos activités dans l'insécurité, dans le désordre administratif et dans l'obscurité ? Non, non, la jeunesse tchadienne consciente et instruite mobilisera toutes ses forces pour faire face à cette vie de misère où nous les jeunes sommes dépourvus des moyens élémentaires : l'eau, l'électricité, l'épanouissement et le loisir. Il est temps que nous fassions montre d'une intolérance face à cette ignominie. Cette ignoble vie ne nous convient pas. Nous qui souhaitions jouir de nos préférences sans qu'on nous l'impose. Nous qui rêvions de vivre dans un monde d'internet, de téléphone mobile et des multimédias. Nous avons besoin de voir nos rêves se concrétiser. Nous ne devons pas tolérer et accepter de vivre dans un pays dépourvu d'une grande université digne, des infrastructures routières reliant les grandes capitales comme Abéché, Sarh, Moundou, N'djamena, Moussoro et autres. Cette jeunesse est plus que jamais prête à faire des sacrifices en vue de trouver des remèdes aux problèmes qui minent la société tchadienne et d'amorcer un vrai développement socio- économique. Cette jeunesse est dans l'obligation de susciter des transformations socio-économiques irréversibles en s'engageant aux côtés du Bas Peuple, tout en prenant le devant de la scène. Le développement a besoin des jeunes dynamiques, instruits, passionnés et conscients. Des jeunes qui se battent pour un idéal commun : le Tchad pour tous. Le Tchad sans aucune exclusion appartient à nous les jeunes d'aujourd'hui de le bâtir. Nous disposons des grands moyens et d'une richesse inestimable. Luttons pour que cette richesse ne soit pas dilapidée par des éternels insatisfaits qui sont là uniquement pour assouvir leur plaisir. Saisissons l'occasion en faisant preuve de responsabilité. Ne craignons plus jamais de mourir pour la liberté et le développement de cette patrie qui est en retard par rapport à notre temps. N'acceptons plus jamais de croiser les bras et subir la honte et l'humiliation. L'opinion internationale est à notre écoute alors bravons la peur et disons non à cette palabre politicienne qui nous divise et engloutit tout notre espoir. Nous avons des moyens qui nous permettent d'acquérir des universités, de bitumer nos routes, de fournir l'eau et l'électricité à tous les tchadiens, de promouvoir un développement rural, de procurer à nos familles un cadre de santé et d'éducation renommé et enfin de vivre paisiblement. Il suffit que nous les jeunes dynamiques, sincères, instruits et conscients, proposions des projets de développement en suscitant l'adhésion de tous pour gagner le combat
abakar Mohammed

23-03-05 Deby et le code de la famille !

On le sait bien, la réflexion intellectuelle, la concertation sur des bases saines et réfléchies, etc. ne sont les points forts de notre Général de Président. Le Tchad se porte mal, c'est le moins qu'on puisse dire. Au lieu de chercher a régler les nombreux problèmes de survie que rencontrent les populations du Tchad, Deby vient de jouer une comédie de très mauvais goût aux populations déjà fortement sinistrées. En effet, profitant de la journée de la femme, Deby a pris position dans le débat contradictoire entre les anti et les pros de ce fameux nouveau code de famille ; une prise de position caractéristique de Deby : spontanée, irréfléchie, incohérente, une prise de position propre à un analphabète intellectuel.
En effet le nouveau code de la famille concocté par le Ministère des affaires sociales avec l'appui financier de FNUAP, est fortement inspiré des codes d'obédience chrétienne ; or il y a deux Tchad : le musulman et le chrétien. Les musulmans disent qu'ils sont plus de 60% de la population ! Ce sont eux qui le disent et ça n'engage qu'eux ; mais la vérité est que les musulmans au Tchad représentent au moins 50% de la population tchadienne. Et tout le monde sait que depuis des lustres, la vie sociale du tchadien musulman est régie par le code musulman dont la source sont le Coran et le Sunna. Ces deux sources d'inspiration ont codifié pour l'éternité le mariage, le divorce, les crimes, l'héritage, les activités commerciales, les pouvoirs politique et religieux, les relations entre les hommes , entre l'homme et la nature, etc. etc. C'est une réalité, c'est un état de fait. Ceci fait partie de l'identité intrinsèque du musulman tchadien. Refuser de reconnaître cela équivaut à lui nier sa qualité de musulman, c'est porter atteinte à sa foi !! Deby, par ses prises de position, dénie aux musulmans tchadiens le droit d'être musulman !! Le droit de pratiquer dans leur vie quotidienne l'islam.

Deby a touché à la fibre la plus sensible ! Pour peu que ça, d'autres peuples se sont soulevés pour défendre leur identité, il en est suivi des guerres, des divisions, des malheurs, etc. Est-ce c'est l'objectif de Deby ?? Avec ses nombreuse femmes, combien de fois il a été à la mairie ?? Et pourtant les femmes sont les siennes et les enfants également : c'est le code musulman ! Avec ses nombreux cas de divorce, combien de fois Deby a été à la mairie ?? Et pourtant les femmes sont bel et bien divorcées !!

Très influencé par sa mulâtresse de femme, Wazina Duprez, semi musulmane et semi chrétienne, très occidentalisée, elle-même fortement influencée par le lobby chrétien de NDJAMENA dont elle se sent très proche d'ailleurs, Deby est entrain de glisser sur une pente très dangereuse pour le future du Tchad. Le Tchadien du sud ne peut pas être indifférent à ces débats. L'exclusion engendre toujours une réaction imprévisible, d'auto survie dont les conséquences sont imprévisibles. Nous voulons vivre dans un Tchad en paix et pour cela chaque aspiration légitime doit être prise en compte.

Loin des fantasmes des extrémistes de tout bord ( Ucmt, Notre Temps, le temps, etc.), Deby doit revoir sa copie et engager un débat serein, sans passion et objectif pour que chaque citoyen tchadien fasse sien le nouveau code de la famille et y trouve son compte La quiétude, la coexistence pacifique et harmonieuse des tchadiens et à ce prix.

JPD

23-03-05 Gaddafi n'a rien d'Islam pour islamiser les autres!

Bonjour tout le monde,

En lisant la 2eme intervention du frere « Abia » sur Ialtchad il me semble que Mr.le frère Démocrate a fait un virage de 180 degrés pour enfin approuver que la Libye a eu l'intention d'envahir le Tchad dans le passé. Ce jeune homme m'impressionne par son courage, sa détermination et sa volonté de revenir vite a' la page ou a' la raison sans s'inquiéter d'être traité pour un versatile. Ce comportement est rare chez nous les tchadiens. Nous, la majorité des tchadiens, ne voulons pas admettre a' nos erreurs. Cela' revient peut-être de notre arrogance ou ignorance. N'empêche, félicitation Mr. Abia Maal.

Par ailleurs, je suis d'accord avec le frère Abia la' ou' il dit: " Le dirigeant libyen était attiré par les richesses du nord tchadien ." Ca c'était l'une de fortes raisons. "On the other hand" je n'approuve pas que l'idée d'islamiser le Tchad dans son entièreté a effleuré l'Esprit de Gaddafi. Ce dernier voulait plutôt "Gaddafiser" le Tchad si vous me permettez l'Expression. C'est a' dire, sa plus forte intention c'était le Néocolonialisme s'il aurait gagné sa lutte. Je crois que ca c'est clair comme de l'eau de Roche. En outre dans son l'Esprit de Gaddafi, l'homme noir est toujours inférieur. Exemple Concret: Durant l'occupation pour un laps du temps de la région du Ouaddaï en 1981 , les libyens se sont permis d'écrire quelques insultes envers l'homme noir dans plusieurs murs des bâtiments administratifs tels que: La Marie, le Palais de Justice, Le Lycée d'Abéché etc...Je ne peux pas me rappeler de toutes les conneries griffonnées dans ses murs. Mais je peux vous relater une expression qui risque de choquer toute l'Afrique noire: " AL-SOU-OUD SAYOUSSOUDOUNAL AALAM" ce qui veut dire: " La race noir va noircir le Monde ." En sus, il voulait nous apprendre son livre vert. Par exemple dans la région du BET entre 1983 et 1987 les enfants de cette region ont étudié que le Livre vert de Gaddafi. Ce livre vert n'a rien a' voir avec l'Islam depuis "Eve et Adam".

Ne nous trompons pas de voir quelques fois le grand leader (tantôt Arabe et tantôt Africain) sillonner quelques pays pauvres d'Afrique pour se déguiser en Marabout. Son Maraboutage est basé sur une vantardise de montrer aux pauvres et paisibles citoyens qu'il est un "Cheikh ou AAlim". A mon avis on ne peut pas être "Cheikh ou Aalim" sans connaissance ni foi ni confiance. Il sait très bien que son chemin est faux. Car pour nous les musulmans, Mohamed est le dernier prophète. Donc les tromperies de Gaddafi ne nous réveillent même pas du sommeil.

Ce qui choque le plus, un jour en 1995 il a visité le Tchad. Le vendredi, nos "Oulama ou cheikhs" (psychologiquement domine' par le petro-dinars du leader libyens) se sont permis de donner la charge de la prière a' ce bourreau qui a fait des milliers des victimes en Libye et les pays voisins. Pourquoi? la question reste posée. Ce Gaddafi qui se fait un grand Musulman aux yeux des autres a vite dévié dans ces "Khoutbas" pour insulter les occidentaux. Ou' est le rapport entre l'Islam et l'insulte des occidentaux ? Ca c'est de la politique. Pire encore, dans la foule personne ne soulevait le petit doigt pour lui avertir que c'était l'heure de la prière. Il a continue' de raconter des "Charabias" (Sans s'inquiéter du retard de la prière du Vendredi dont on lui a donne' la charge) jusqu'a' 16h pour que les pauvres ndjamenois se rassemblaient derrière lui pour prier. Dieu seul le sait si cette prière allait être accordé. Car en Islam un Etranger va etre « Imam de la priere » a' moins qu'il n'a pas quequ'un d'autre qui est capable de diriger la priere. Donc Gaddafi l'Etranger de quelques jours a' Ndjamena n'avait aucune raison d'etre « Imam » ce jour ci precis. Et la prière des "Zouhoural Djouma" doit être au plus tard a' 14h mais pas 16h. Donc ceci prouve que Gaddafi n'a rien d'Islam pour islamiser les autres.

Tout ce que j'écris ici en dénonçant ce grand leader voisin n'a rien a' voir avec une attaque a' titre personnel ou faire une croisade quelconque. Le cas de Gaddafi c'est plus que ça. Pendant toute une décennie (de 1977 au 1987) ce chef de la révolution libyenne nous a mis constamment face a' la guerre. Je me rappelle, étant un petit enfant (entre 1980 et 81) les "Bombardiers" ou les "Tiplov22" libyens venaient bombarder la ville d'Abéché. Même en 1987 c'était pareil. Tout ce qu'ils ont tué c'étaient des pauvres civiles. Donc il n'y a aucune raison valable en tant que tchadien de supporter Gaddafi. En terminant, je voudrais rappeler le frère Abia que nous n'avons rien contre lui en apportant notre point de vue sur des divers débats. Nous ne faisons que dire ce qu'on pense. Et ça c'est la liberté d'Expression. Comme Mr. le frère démocrate a su le dire, nous sommes tous de simples observateurs. Tout ce qu'on souhaite pour notre pays le Tchad c'est la Paix, la Liberté, la Prospérité et la Démocratie.

Sur ce je vous quitte.
Votre ami et frere Mahadjir . fils depuis l'Amerique du Nord.

8-02-05 Objet: Hommage à Kody Abdelnasser

Monsieur Le Directeur de Publication,
C'est avec grande tristesse que j'ai appris grace à ialtchad la mort tragique de notre compatriote Kody Abdelnasser survenue à Ankara. Bouleversé, je le suis d'autant plus que je connais personnellement Kody tout d'abord en tant qu'étudiant en Droit à l'université de N'djaména, puis Sécretaire Général de L'Union Nationale des Etudiants Tchadiens, et enfin epresentant de cette Union auprès de la Commission nationale de Bourse.Je me souviens encore de cette journée du 29 Mai 1997, ou candidat au poste de Chargé de Relation Extérieure adjoint, j'ai noté tous les détails des opérations. Et l'élection de Kody au poste de Secretaire Général a été le moment très fort de cette journée.En effet devant cinq autres candidats et non des moindre (Tenan Jean Yves, Christophe Tolobé, Amine Idriss Adoum, Daniel Klamadji, Kadja Ngaba Alfred) Kody est arrivé en tête suivi de Kadja Ngaba. Au deuxième tour Kody est élu face au candidat de Farcha Kadja Ngaba. les delegués de Farcha qui ont perdu le poste de vice president sollicité par Siniki Ndeuzoumbet ont quitté la salle. De 70 votants, on est tombé à 57 . Vive tention. Faut-il faire desconcessions. Non, Kody est le candidat qu'il faut à ce poste.A ce poste tout comme celui de representant des étudiant auprès de la commission Nationale de bourse,Kody fera ses preuves au mieux qu'il peut jusqu'à son depart pour la Turquie.Ce n'est qu'après son depart que j'ai été muté de mon poste d'Adjoint au Chargé des Relations exterieures ( titulaire Bakary Soudy )pour m'occuper du Secretariat Général en même temps que represetant des étudiants à la commission de Bourse. Il convient de preciser que notre Bureau a été marqué par beaucoup de depart. Treize au debut, nous sommes restés quatre à presenter le bilan. C'est dire que j'ai cotoyé à un moment Kody et je le connais avec ses forces et faiblesses. Les étudiants n'ont pas seulement profité de son dynamisme mais aussi de sa moto qu'il met par moment gracieusement au service de l'UNET. Kody est un syndicaliste.Il est aussi bien integré au sein des Associations des Jeunes du Guera car, en aparté nous porlons egalement de nos regions. Les contacts ont été rompus depuis qu'il a quitté pour la Turquie. Ce n'est que bien plutard à Lyon que j'ai eu de ses nouvelles à travers ses ecrits publiés par votre Journal. C'est dommage que ce compatriote parte de sitôt. Comme vous l'avez bien souligné sa mort a secoué la communauté africaine d'Ankara. Que dire de la communauté tchadienne dans son ensemble, des étudiants qui l'ont connu et les jeunes du Guera ? J'imagine aussi la réaction de Issa Doubragne, Bakari Soudy, Ndilyam Helena, Kosmadji Merci, Gorandi Raoul, Ahmed Idriss Amine , Renaud Dinguemnaial Djimadoum Apollinaire ,Abdoulaye Mbotoingar, Kongo Medar, Julien Mbaiminan, Dono Alradjé et bien d'autres étudiants qui le connaissent.J'imagine aussi la réaction de votre lectorat. La mort tragique de Kody à fleur de l'âge est un coup dur pour toute la jeunesse tchadienne. Je vous demande de publier ce temoingage. Et je saisi aussi cetteoccasion pour présenter mes condoléances à vos lecteurs, à la communauté africaine d'Ankara, à la jeunesse tchadienne et celle du Guéra et surtout aux trois compatriotes restés à Ankara.En visitant votre site comme d'habitude, je suis tombé sur le cri de desespoir poussé par son cadet.Courage à toi.  Courage donc à la famille affligée.Très sincèrement.

Nodjioutengar Djimasdé Evariste.
evadjimasde2000@yahoo.fr.

 

  06-02-05 A toi mon cher Papou !La nouvelle m’est tombée sur la tête.
Je n’en croyais pas mes yeux mais je me suis rendu à l’évidence.Pendant un laps de temps, je me suis posé des questions : Pourquoi toi ? Pourquoi nous ? Pourquoi c’est à Fati qu’une chose pareille arrive ? Et puis, là aussi l’évidence a eu le dessus. Je me suis dit que je ne pleurerais pas. Et puis quoi encore ? Où sont nos pères, Emile et Haroun ? Mais, c’est les yeux pleins de larmes que je suis en train de coucher c’est quelques mots pour exprimer ma douleur. Cette douleur qui s’est imposée en moi. Les voix de Fati, de ma mère et de Bébé que j’ai écouté, en ce qui m’a semblé comme étant la place mortuaire en ton hommage, n’ont fait qu’exacerber ma peine. Biko était calme et posé. Sans trébucher, il m’a appris la triste nouvelle. Tu es lâchement assassiné. O mon Dieu ! O cette distance ennemie ! Je me demande encore pourquoi n’ai-je pas répondu à ton dernier courrier du 24 janvier. Qui remet à demain trouve malheur en chemin ! Eh bien, je suis nez à nez avec le malheur. Qu’est ce qui a mis ces assassins de turcs sur ton chemin en cette soirée fatidique du 31 janvier. Cette date sera à jamais incruster dans notre cœur. Je te promets que j’irais sur ta tombe et j’y poserais une fleure. Ton décès est une véritable catastrophe pour nous. Par ta ténacité à l’école tu nous as montré le chemin à suivre. Tant pis pour ceux qui ne te comprenaient pas. Pour nous, tu as été et tu seras toujours le grand frère modèle.
Nous nous sommes séparés en cet été de 1997, tu es parti à cette lointaine Turquie d’où tu ne reviendras plus jamais. Tu es enterré loin de ce Tchad que tu chéris tant. De ce Guerra que tu n’as cessé de vanter. O Dieux Margaï, est à cause de l’éloignement que vous nous abandonnez ? Dieux de nos aïeuls vous nous condamnez à l’éloignement et à la mort infâme.
Mon cher grand frère, ces racistes de turcs t’ont lâchement ôté de notre affection. Qu’en sera-t-il de nos projets, de nos espérances de notre lendemain ? Ne m’as-tu pas promis qu’on sera les bâtisseurs du Tchad de demain ? Qu’est ce qui te prend d’aller rejoindre nos pères alors même que nous n’avons pas encore commencé la lourde tâche qui nous attend ? Serais-tu finalement qu’un lâcheur ? Non, bien sûr. Abdelnasser Gody vas dire à nos pères que nous sommes-là, Djimet, qui doit prendre le flambeau laisser, précocement, par toi Biko, Habib, Abba Ali, l’autre Papou et les filles, moi-même. Nous allons tenter le tout pour le tout afin d’accomplir les desseins qu’ils ont faits pour nous. Te voici parti sur les traces de Mamadou. Eh bien, dis-lui que nous nous allons continuer malgré vos désistements. Papou, tu es parti pendant que tu te trouvais au front. Tu es mort les armes à la main. Mais tu es mort sans nous laisser un fils, on aurait tant aimé voir ton remplaçant mais malheureusement, nous n’avons plus que nos yeux pour pleurer et notre mémoire pour nous souvenir. Le Guerra et partant le Tchad est endeuillé. Nous sommes endeuillés. Va Biko, va en paix, va te reposer, nous te suivrons.
Ton petit Abdelnasser Garboa


23-12-04 Encore un cri d’alarme !
 
L’Arabie Saoudite est incontestablement un des pays préférés des Tchadiens. Ce royaume arabe abrite une grande communauté tchadienne qui s’y est implantée depuis de belle lurette.  Et ceci ne s’explique pas seulement par des raisons géographiques compte tenu du fait qu’ils ne se situe géographiquement pas très loin du Tchad, mais aussi dans bien des cas pour des raisons purement économique , politique, religieuse, sociale, et quelques rares fois sanitaire. Il y aussi des tchadiens qui optent préalablement pour un départ définitif vers l’Arabie saoudite, prennent avec eux tous ceux qui leur sont chers, vendent tous leur biens au Tchad et achètent des billets simple aller sans retour souhaitant ainsi une installation à jamais dans ce royaume du roi Fahad Ben Abdelaziz.

Cependant, simplement une poignée de main de ceux qui ont opté pour un séjour définitif et permanent deviennent au cours du temps citoyens jouissants de tous leur droits, étant donné que les lois en matière de l’immigration dans ce pays sont de nature pour moins qu’on puisse qualifier draconienne,
 
En effet, prenons le cas de l’Arabie saoudite en détail, ce pays d’où le cri d’alarme de nos compatriotes menacés d’être rapatriés, opprimés au quotidien, discriminés face à l’emploi et à la formation, terrorisés et exploités physiquement, parvient à qui voulait bien l’entendre, ou disons à qui voulait bien venir en aide.
 
En réaction à ces atteintes flagrantes aux droits fondamentaux l’homme, les tchadiens de l’Angleterre ont répondu présent en organisant une grande manifestation de dénonciation devant l’ambassade de l’Arabie saoudite auprès du Royaume-Unie. Le site Ialtchad a couvert l’événement avec une enthousiasme palpable et hors norme.
 
Etant démocrate tchadien défenseur de la liberté de l’expression, le droit à l’information, et tout les droits de l’homme, je salue bien évidemment cet acte pour une fois sublime. Monsieur H kodi l’animateur de ce même site a refusé pour des raisons aujourd’hui encore restées inavouées tout débat sur la crise dévastatrice du Darfour prétextant que l’article 61 de la constitution tchadienne. Finalement, qu’importe que Monsieur Kodi le journaliste de pures concours des circonstances veuille ou non, en termes plus claires, avec son site Internet ou non, la crise du Darfour est couvert par les journalistes les plus compétents et les plus célèbres de notre planète.
 
Revenons chers lecteurs au sujet de mon article
 
Une poignée des jeunes de la diaspora tchadienne au royaume-unie ont manifesté pour plaider la cause de leur compatriotes en Arabie saoudite, un acte en soit louable.
 
Cependant, des questions me brûle les lèvres, suffit-il de manifester ? Que peut –on espérer de cette manifestation ? Cette manifestation n’est-elle pas échouée d’avance ? Au fait la communauté internationale ignore-t-elle les atteintes aux droits fondamentaux de l’homme commis quotidiennement par le royaume de l’Arabie saoudite ? les manifestants espèrent-ils que l’Angleterre ce pays (dit) défenseur de droits de l’homme compromettrait ses excellentes relations avec sa poule aux œufs d’or à l’occurrence l’Arabie saoudite en appelant le royaume à l’ordre  ? Sommes nous si naïfs au point de croire à une miracle de sorte ? Je ne pense sincèrement pas qu’aujourd’hui les autorités britanniques prendront la moindre risque qui compromettrait leur relations juteuses avec le royaume arabe, surtout pas pour venir en aide aux tchadiens aussi tyrannisés qu’ils soient, soyez-en certains.
 
Ce royaume arabe pétrolier a toujours bénéficié au fil des années sinon des décennies, de l’absolue protection Américaine en particulier et de la constante bienveillance Anglaise, la raison est simple et facile à comprendre, on ne bloque pas sa source de vie !
 
Le problème est sûrement de taille puisqu’on parle de l’avenir incertain des milliers des tchadiens laissés pour compte, nous devons chercher un issu, une solution avant que les choses arrivent au point catastrophique de non-retour. Ce n’est certainement pas la ligue internationale de droits de l’homme qui résoudra ce problème, j’en suis convaincu.
 
À mon humble avis, le gouvernement tchadien est le seul pouvoir capable de trouver une solution à ce crise qui se développe du jour au jour . Cette solution ne peut être réalisée sans la collaboration active de nos compatriotes en question en Arabie saoudite. Je pense sincèrement qu’un retour à la patrie bien organisé et bien étudié, pourrait être la solution. Mais tout d’abord, une étude approfondie et objective de tous les horizons et les aspects de la situation est indispensable.
 
On doit leur faire comprendre qu’ils peuvent facilement réintégrer dans vie sociale tchadienne et avoir vie une normale mais digne et heureuse. Le Tchad contemporain n’est plus le Tchad des guerres dévastatrices, d’injustices sociaux et des crimes odieux. Loin de moi toute idée de dire que tout est absolument rose. Cependant, à coup sûr quiconque travaille comme on travaille en Arabie saoudite peut avoir une vie aisée mais surtout digne au Tchad.
 
Pour la première fois de ma vie, j’appris la semaine dernière par un journal écrit arabe que trois tchadiens ont été arrêtés en Arabie saoudite soupçonnés d’activités terroristes dictées par la fameuse Al Qaîda. Le tchadien est dans ce que je sache tout saut terroriste. Mais l’Arabie saoudite n’à pas hésité d’arrêter ces trois paisibles tchadiens en fabriquant des boucs émissaires de toutes pièces. Cela sans oublier l’innombrables difficultés sérieuses liées aux transferts d’argents, obtention des permis de travail, renouvellement des cartes de séjour et accès aux soins sanitaires, auxquelles confrontés quotidiennement nos compatriotes immigrés au royaume de l’Arabie saoudite.
 
 
Au-delà de la quiétude du cœur que vous en jouissez une fois de retour à la terre natale le pays de Sao, vous contribuerez considérablement à la croissance économique de votre propre pays ainsi vous édifierez avec vos comptriotes le bien-être de votre propre nation.
 
 
Sincères salutations et joyeuses fêtes de la fin de l’année à tous et toutes.
 
Hassan Abdelkerim Bouyebri

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