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27-12-04 Fait divers : une guerre insolite Si les animaux ne s’étonnent guère du comportement des hommes, les hommes, eux, peuvent se retrouver perplexes devant certains agissements des animaux. Ce qui arriva un jour aux habitants de la région de Ouaddaï. En effet dans cette région de l’arrière-pays il se passa une chose peu ordinaire, une chose qui laissa interloqués tous les humains. C’est inimaginable mais pourtant ce qui fut un évènement réellement vécu ! De quoi fut-il ? Il y a environ deux ans une guerre tribale opposa deux communautés, non des hommes mais des animaux. La communauté des cynocéphales organisa un rezzou contre celle des babouins, ce qui causa mort d’animaux dans les deux hardes. L’affiliation des babouins décida de se venger en exécutant des représailles monstres. Les cynocéphales, sur le qui-vive, ripostèrent par les griffes et les canines, crocs à l’appui et incisives au secours. Les babouins, maigrelets devant les imposants cynocéphales, usèrent de la loi du nombre en faisant appel à leurs congénères de la savane, des monts et des oueds. Mêmes ceux de la montagne Maroane ont été mobilisés. Les cynocéphales déjouèrent le stratagème en appliquant la même loi à leur niveau. L’appel au combat n’a rien à envier aux méthodes des hommes, tant l’engagement de chaque simien était bénévole et sans calcul ! Les humanoïdes n’usèrent pas d’armes de destruction massive (ce qui est l’apanage des humains) mais des moyens légaux néanmoins efficaces ! Aux ricanements des mâles se joignent les feulements des femelles, faisant monter d’un cran la bile de la haine et du tribalisme dans les cerveaux et cervelets des anthropoïdes. Une bataille rangée englua les deux tribus qui se mirent à s’étriper bestialement et sans relâche. Seule la tombée de la nuit apportait chaque soir une trêve et les belligérants reprenaient les hostilités à l’aube, dés la fin de l’appel du muezzin de la prière de Sobh. Cette perversion macabre de comportement chez les deux familles des primates prit l’allure de la chronicité, se fixant dans le temps et s’exagérant dans le nombre des morts. Plusieurs dizaines des morts n’avaient pas suffit à étancher la soif du sang et des nouveaux antagonistes affluaient de tout coté pour alimenter l’usure de la guerre. La situation fut si précaire et si barbare qu’elle a ému les cœurs habituellement en roc des hommes. C’était ainsi que les forces de l’ordre de la Gendarmerie Nationale et de l’Armée Nationale ont usé de leurs prérogatives pour endiguer le conflit inter-espèce qui endeuillait les deux familles des simiens. Des gaz lacrymogènes et des tirs de sommation avaient permis de trouver une zone-tampon séparant les deux camps des va-t-en-guerre. Le bilan fut lourd et riche d’annonces de bravoure et de ténacité de deux cotés. Certains antagonistes étaient morts debout, refusant de mourir en lâches. D’autres se sont allés dans des duels obstinés. Certains s’acharnèrent sur des cadavres de leurs adversaires qu’ils les dilacèrent à coup des griffes. D’autres enfournèrent la main dans les thorax des ennemis pour extirper des cœurs encore palpitants qu’ils les émiettent en mille morceaux. Ce qui demeure superflue jusqu’à nos jours, c’est le motif de cette guerre entre les babouins et les cynocéphales, deux familles de primates qui se sont toujours côtoyés sans haine ni esclandres. Autre interrogation : pourquoi se battre pendant une période où elles ne partagent rien en commun ? Est-ce la manifestation d’une pathologie à type de rage pervertissant le comportement de ces bestiaux ? Ou plus simplement, les primates s’inspirent-ils de leurs lointains cousins que sont les hommes tchadiens qui s’éternisent dans des guerres fratricides? Tant des questions qui restent sans réponses. Mais l’on est sûr d’une chose : il y a eu une guerre bizarre, insolite mais bien réelle ! Les autorités administratives et traditionnelles font parties des témoins oculaires et visuels. Le sultan du Ouaddaï aurait assisté à cette montée de mercure chez les babouins et cynocéphales de sa terre natale ! La rage est certes une étiologie de la perversion de comportement chez un animal mais il est quasi impossible qu’un grand nombre de deux espèces puisse être atteint à la fois. L’animal enragé peut attaquer sa propre horde mais là, ce n’est pas le cas. Une singerie du comportement des hommes tchadiens reste la thèse la plus plausible et cela tant qu’on ne dispose pas d’une explication scientifique et rationnelle expliquant ce qui arriva aux babouins et cynocéphales du Ouaddaï, une terre aux conflits inter-ethniques séculaires. Sidimi Djiddi Ali Sougoudi 21-12-04 Titre: Un enfant "Hero" a survecu a' une privation de 17 jours! Bonjour tous les lecteurs, Comme je l'ai dit dans un de mes articles precedents, toutes choses a son temps, les miracles se produisent parfois et le Destin est indubitablement inevitable.Une mere indigne, Dakeysha a laissé seule sa petite fille de moins de 3 ans pendant 17 jours. Miraculeusement l'enfant a survecu. Dakeysha en volant quelques poignés d'argent et en agressant quelques voisins, elle a eté incarcerée par la police. On lui a arreté a' son travail, la' ou' elle travaille comme laveuse de vaisselle (dans un restaurant). Dakeysha sait tres bien que sa fillette etait sans surveillance, sans soins a' la maison mais elle ne dit rien et ne previent personne. Quelle indigne maman! Dix jours plus tard, alors que Dakeysha est tjrs en prison, la lumiere de la maison reste allumée jour et nuit. Mais personne n'en fait cas. Au cité HLM (aux Etats-Unis), c'est chacun pour soi et Dieu pour tous. La telé est aussi restée allumée. Des dessins animés defilent 24h sur 24. Quinze jours passent ainsi et la petite Breanna ne peut compter sur personne pour sa survie. Ses grands parents sont brouillé avec leur fille impolie. Et les voisins ont choisi de ne se meler de rien. Car Dakeysha est une femme folle et agressive en vers presque tout le monde. Au bout de 17 jours pourtant, une sorte de premonition tourmente le pere de la petite fille, qui est separé avec Dakeysha depuis une belle lurette. Le long silence de son Ex. commence a' l'inquieter. Il tente de joindre son ex-femme mais n'obtient aucune reponse au Tel. Le lendemain, par une amie il apprend qu'elle est incarcerée et appelle aussitot la prison. La jeune femme au Tel, lui dit de ne pas s'inquieter, que Breanna a eté confiée a' des voisins. Puis cette diable, indigne mere raccroche. Mais Quels voisins? se demande Odgen (le pere de l'enfant). Son Ex n'a pas des vrais amis! Le voila' en route pour l'immeuble. Les locataires sont interloqués: Ils ont remarqué la lumiere allumée jour et nuit et entendent la Telé mais ils ne sont au courant de rien. (En Amerique partout c'est ca. On peut ne pas rencontrer son voisin pendant des mois voire des années). L'inquietude d'Odgen se transforme en Angoisse. Odgen passe et repasse devant la porte de l'apartement et entend le volume elevé de la Telé. Il alerte immediatement le concierge qui lui ouvre enfin la porte avec un double des clés. Le coeur battant, les 2 hommes decouvrent que l'enfant, livrée a' elle-meme pendant 17 miserables journées, a survecu malgré tout. Breanna du haut de ses 2 ans, a fouillé dans le frigo pour en sortir le fond d'un Bol de Riz. Puis elle a mangé tout ce qu'elle trouvait, de la confiture, du Ketchup et meme de la moutarde. La petite a meme croqué des spaghettis durs selon les secouristes. Elle a vidé tout ce qu'elle a pu engrimpant sur les comptoirs pour atteindre les armoires. Breanna! pour faire ses besoins, elle s'est accroupie dans les coins de l'appartement. Elle a survecu mais l'epuisement l'a emporté. Toute nue, elle s'est enfin enveloppée dans une serviette puis elle a trainé dans la chambre de sa mere une bassine en plastique et s'est blottie dedans en attendant la mort. "Allah hou Akbar". Je trouve ca un acte d'heroiisme. Brusquement quand la petite entend son papa entrer, elle gemit faiblement. Il la trouve, s'agenouille et la serre dans ses bras. La pauvre petite Breanna s'accroche aux epaules de son pere comme une bouée de sauvetage. Un ambulancier se penche pour l'examiner: Heureusment la petite avait accés a' un Robinet qui coulait. Ca c'est du miracle. Dieu fait bien des choses. Ce qui lui a fourni un minimum d'eau chaque jour. A l'hopital, trop affamé, Breanna a devoré toute la nourriture qu'on lui a donnée. Cette terrible histoire a emu aux larmes la population toute entiere. Accusée de mauvais traitements a' enfants, Dakeysha risque de rester en prison pour longtemps (30 ans peut-etre). La petite a eté confiée a' une personne responsable, son pere. Des dons en argent et en biens sont parvenus de partout. Un compte de banque a eté ouvert pour permettre a' Breanna d'avoir une education normale, des meilleures conditions de vie, et un avenir digne d'un etre humain. NB: Peut-etre que l'enfant a vecu ce calvaire pour qu'elle ait une meilleure vie future. Donc personne ne peut echapper a' son destin.J'ai trouvé cet article sur "Hebdo police" de Montreal. Je crois que c'est tres utile d'etre au courant de tels histoires exceptionnelles. Avant de finir, je profite pour repondre a' quelques points du confrere Issa Moursal. D'abord merci pour tous ses mots gentils. Je n'ai pas traité ceux qui ecrivent sous d'autres noms pour tous les maux. Je leurs ai clairement qualifié pour des malhonnetes et hypocrites. Je n'ai pas aussi dit que les noms sont les proprietés d'un groupe. Pour moi c'est rare de trouver des noms tchadiens qui finissent par la lettre "Z". Si Mr.Moursal s'en doute, il n'a qu'a' nous trouver 5 noms tchadiens qui finissent par cette lettre au lieu de nous citer des noms latinos. On dirait qu'il n'y a pas des juifs latinos. En terminant, je pense que les livres sacrés interdisent de faire des faux jugements mais pas tous les jugements. Quant on juge correctement les autres, je crois que ce n'est pas condamnable. Par exemple, si on dit "Lopez est un malhonnete" ca c'est un bon jugement. Merci pour votre temps et comprehension.Sur ce, je vous quitte. Votre ami et frere Mahadjir.fils depuis Montreal-Nord. 01-12-04 Quand Saddam Hussein jouait au…Père Noël ! . « Monsieur le Président, je ne suis pas arabe mais musulman. Moi, je ne suis pas une mouche ! . C’est pourquoi Kadhafi ne peut pas m’attraper avec du miel ! ». (L’ex Président comorien Ahmed Abdallah, s’adressant au Raïs irakien lors de sa visite officielle à Bagdad en 1987). Il n’y a pas longtemps, les Éditions Fayard ont eu le privilège de nous publier un excellent ouvrage, savamment intitulé «Les années Saddam ». L’auteur n’était autre que Saman Abdul Majid, l’interprète officiel de Saddam Hussein. Le livre avait été écris avec la collaboration des journalistes français C. Chesnot et G. Malbrunot, tous les deux kidnappés par des inconnus en Irak. Tout au long de cet ouvrage qui se lit d’ailleurs comme un roman, Saman Abdul Majid n’y va pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il est venu le temps de nous révéler certains détails croustillants dont il a été le témoin privilégié. Il nous relatait, par exemple, comment quelqu’un de sa trempe, kurde de surcroît, avec une partie de sa famille encore à Halabja(cette ville gazée par Saddam peu de temps après) avait pu gagner miraculeusement la confiance des proches du président au point de devenir un personnage central au cœur de l’une des aventures les plus excitantes de sa vie. Il nous décryptait avec une infinie précision les conversations qui ont eu lieu en coulisses lors de la visite en Irak des chefs d’États étrangers, l’ambiance pas toujours bon enfant qui régnait dans les somptueux palais de marbre, les intrigues qui se tramaient entre les courtisans nonchalants et autres lèches – bottes de service, les ordres obscurs que personne ne contestait, jusqu’aux tragiques derniers jours qui ont précédé l’invasion de son pays par les faucons et autres néo-conservateurs au pouvoir à Washington. Par contre, ce qu’il y a de plus frappant dans ces récits véridiques et bien détaillés de Saman A. Majid, ce sont surtout les relations souvent tumultueuses et louches qu’entretenaient Saddam H. avec les roitelets de certains pays pauvres d’Afrique venus lui demander de la charité au nom d’une «Ouma» islamique, je ne sais plus trop ambiguë et révocable. Le natif de Tikrit, choyé par cette admiration inattendue, voir idolâtrique que lui vouent ses pairs africains(majoritairement des dictateurs comme lui), n’hésita pas une seconde afin de leur dérouler le tapis rouge sous l’œil médusé de ses sbires. Durant des longs concerts de va-et-vient incessant, l’auteur nous dresse toute une panoplie de présidents ayant laissés une tache indélébile dans l’histoire dont je ne citerais que deux : le premier était venu savoir pourquoi son pays, les Comores, s’était vu refusé une intégration au sein de la Ligue Arabe en 1968 et voudrait apparemment que Saddam H. intervienne en sa faveur avec quelques dollars pour apaiser la souffrance de son peuple affamé. Tandis que notre deuxième larron n’était autre que l’ancien président Hisséne Habré que nul n’a besoin de connaître sa sinistre biographie ici. Officiellement, dans le langage diplomatique de l’époque, largement contrôlé par le parti unique, Hissene Habré s’était rendu en Irak pour une visite d’amitié et de travail. Quoi de plus normal dans un pays où les contribuables n’avaient même pas le droit de demander des comptes, dans un pays où le seul journal est une propriété du chef de l’État ? . Mais quand on lit le brûlot de Saman A. Majid, on se rendra facilement compte que ce langage de «visite d’amitié et de travail» bien en usage encore tout récemment, n’était en réalité qu’un déplacement personnel de présidents en manque d’argent pour se livrer à la mendicité, au nom de leurs pays. Saddam H. connaissait très bien le ridicule que représentait toute cette valse de présidents- africains - mendiants dans son Diwan mais distribuait quand même des grosses sommes tout juste dans le but de se faire de la publicité ! . En plus de s’être invité lui-même en Irak pour assouvir son envie insatiable d’argent, on apprenait que c’est Saddam H. en personne qui lui avait affrété un Boeing irakien pour son déplacement. L’année 1987 lui a visiblement porté chance puis qu’il avait eu droit au gros magot dont il espérait tant, soit la somme de un million de dollars ! . À ce propos, l’auteur qui a été témoin de la scène nous rapportait : «Saddam me posa la main sur l’épaule et dit à son hôte africain : ce brave homme vous remettra ce soir un million de dollars. J’étais stupéfait de voir le président distribuer une pareille somme comme si c’était un pourboire. Je remis le million de dollars à H. Habré ». Comme si cela n’était pas assez, Saddam H. alla jusqu’à en rajouter : «ce n’est rien, vous recevrez chaque année l’équivalent d’un million de dollars pour vous et pour vos proches ». Ce geste de générosité du Raïs ne l’empêcha pas de donner son point de vue sur le conflit frontalier Tchad – Libye, car il désirait garder la stricte neutralité tout en espérant une issue pacifique. Je pense que cet avis n’est pas largement partagé par l’opinion publique irakienne et arabe en particulier. Le conflit actuel au Darfour où des négroïdes Fours et Zaghawas(pourtant des musulmans!) se font massacrer par les Djandjawids serait l’exemple palpable de ce que pensent les Arabes de nous : des simples convertis sans âmes qu’il faudrait amadouer avec de l’argent ou carrément les exterminer s’il le faut. Cette thèse d’un Islam pur et original propre à une race existe bel et bien, sinon comment est-ce possible que certains pays du Golf tels que l’Arabie Saoudite ou les Émirats resteraient indifférents à ce qui se passe au Soudan tout en soutenant le régime de Khartoum ? . La vie d’un arabe musulman, riche et influent, est - elle plus importante que celle d’un musulman soudanais du Darfour, pauvre et mal en point ? . Si cela s’avère vrai, alors je crois que les musulmans noirs d’Afrique(les Djandjawids le sont aussi mais la logique veut que ça soit autrement) devraient tous en principe se retirer des Organismes comme La Ligue Arabes ou l’Organisation de la Conference Islamique. Les autres comprendront l’importance de leurs erreurs, deviendront moins radicaux et il émergera alors une autre forme de pratique religieuse qui ne connaîtrait ni la haine ou l’exclusion parce que tout simplement on est noir ou pauvre. Hissene Habré mène une vie de pacha au Sénégal avec des sous accumulés au Tchad et partout, seulement en huit ans de règne et au nom du peuple tchadien. Abdou Diouf l’aurait accueilli à condition qu’il investisse ses frics dans leur Économie Nationale, le mettant en garde contre toutes activités politiques ou déclarations publiques au profit d’une Teranga fort douteuse. Quand est-ce que l’homme de la rue sénégalais comprendra enfin que l’hôte de leur ex - dirigeant n’est à vrai dire qu’un type sanguinaire, un sans cœur qui avait brisé des vies entières, démoli l’espoir chez les uns, exilé des paisibles chefs de familles et laissé derrière lui des milliers de veuves et d’orphelins ? . Les bons sénégalais qui se prennent comme les champions en matières de Droits de l’Homme laisseraient – ils encore pour longtemps sur leur terre quelqu’un qui a causé autant de tord sans être aucunement jugé pour ses actes ? . Les girouettes clownesques ou si vous voulez les barons inconditionnels de l’ex régime défunt(Bichara I. Haggar et Gouara Lassou, entre autres) ont beau nous mentir sur les pratiques de mendicité de leur chef, souvent érigé en système, sous le nez et la barbe du bon petit peuple, mais n’empêche que ce livre nous apporte aujourd’hui toute la vérité et l’éclairage nécessaire dont nous avons tant besoin. À bon internaute, salut ! . Mahamat A. Moussa Wichemi. Wichemi@email.com |
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